Kim devance Lance

Hier, c’est bien la groupie qui a dépassé l’idole. Kim Clijsters ne réalise toujours pas le chemin parcouru depuis ses premiers entraînements en décembre 2008 et ses deux nouveaux titres WTA (US Open et Brisbane). "Après la naissance de ma fille, tout s’est enchaîné. Depuis mon retour, les résultats sont venus beaucoup plus vite que mon entourage et moi avions prévu. D’un autre côté, je me suis entraîné très fort pour revenir."

Si la réussite a été au rendez-vous, il y eut aussi ce "off day" à Melbourne qui a contrarié ses projets. "Je dois composer avec mon âge afin de ne pas terminer dans le même état que lors de ma première carrière. Depuis Melbourne, j’ai pris le temps de faire une vraie coupure pour me ménager. Avant, j’aurais pu éviter des blessures si j’avais inséré dans mon programme plus de périodes de récupération."

D’autant plus que le soir, la joueuse, alignée à Indian Wells, se mue en maman. "Quand je quitte l’entraînement, je dois m’occuper de la maison, des courses et de Jada jusqu’à ce qu’elle aille au lit. J’essaie de me ménager une petite heure par jour pour me relaxer. Je me sens nettement plus fatiguée le soir par rapport à la période où je ne me concentrais que sur le tennis. Mon équipe sait que ma vie privée est plus importante que le tennis. Heureusement que je ne suis pas le genre de joueuse à m’entraîner six à sept heures par jour. Si je peux taper la balle correctement entre 30 minutes et 2 heures, cela me suffit."