Pas de premier titre pour Henin
Justine Henin n’a pas été à la fête pour son retour à Indian Wells. La finaliste de l’Australian Open, qui ambitionnait d’y décrocher le premier titre de sa deuxième carrière, a quitté le tournoi californien avant même qu’il n’ait en somme commencé. Le jour de la sainte Justine, elle a subi la loi de l’Argentine Gisela Dulko (WTA 37) 6-2, 1-6, 6-4.
- Publié le 15-03-2010 à 04h15
- Mis à jour le 15-03-2010 à 08h13
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Entretien Justine Henin n’a pas été à la fête pour son retour à Indian Wells. La finaliste de l’Australian Open, qui ambitionnait d’y décrocher le premier titre de sa deuxième carrière, a quitté le tournoi californien avant même qu’il n’ait en somme commencé. Le jour de la sainte Justine, elle a subi la loi de l’Argentine Gisela Dulko (WTA 37) 6-2, 1-6, 6-4.
Justine, que s’est-il passé ?
Je n’ai jamais trouvé le bon rythme, ni le moyen de gagner le match. Elle a joué beaucoup de balles hautes et je n’ai jamais réussi à avoir le bon timing. Le deuxième set était meilleur, mais je n’ai pas été assez régulière. C’était un peu un "jour sans". Cette défaite me montre juste que j’ai encore beaucoup de travail
Pourquoi n’êtes-vous pas parvenue à vous en sortir ?
Ce n’est que mon troisième tournoi depuis mon retour, il me faudra encore du temps pour être au top, pour m’habituer à ces nouvelles situations. C’est sûrement plus émotionnel que tennistique.
Parlez-nous justement de vos émotions. Vous avez quitté le court folle furieuse…
C’est décevant. Je voulais livrer un bon tournoi. C’est un endroit que j’apprécie. Mais bon, c’est la vie. J’aurai une autre chance dans deux semaines à Miami. Je reste positive. Et puis, je reviendrai à Indian Wells l’an prochain
Quels sont les petits trucs psychologiques que vous utilisez sur le court lorsque vous êtes en difficulté ?
J’essaie de rester concentrée sur ce que je dois faire tactiquement, de jouer point par point et de contrôler mes émotions. Mais c’est beaucoup plus facile à évoquer en conférence de presse qu’à réaliser sur le court (sourire).
Vous étiez plus relâchée en Australie ?
Oui, et c’est logique. Je ne savais pas à quoi m’attendre là-bas et ici il y avait plus de pression. Je vais devoir m’y réhabituer.
Votre service vous a une nouvelle fois laissé en plan. Cela risque-t-il de devenir un problème ?
Je ne veux pas faire grand cas de mon service. Les raisons de la défaite sont plus générales.
C’est votre premier accroc sur la route de votre retour…
Je ne suis pas obligée de voir ce match comme mon premier faux pas. Chaque expérience est enrichissante. Je suis certaine que j’en retirerai quelque chose de positif.