Goffin, à l’heure de la confirmation
Il sera l’un des premiers joueurs à lancer l’année 2013 du tennis. Et pour cause. David Goffin (ATP 46) a choisi le tournoi ATP 250 de Brisbane, sur la côte Est de l’Australie, qui commence dimanche, pour démarrer sa saison.
- Publié le 30-12-2012 à 09h13
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Il sera l’un des premiers joueurs à lancer l’année 2013 du tennis. Et pour cause. David Goffin (ATP 46) a choisi le tournoi ATP 250 de Brisbane, sur la côte Est de l’Australie, qui commence dimanche, pour démarrer sa saison. Révélation de l’année écoulée au même titre que le Slovaque Martin Klizan (ATP 30), le Liégeois, 22 ans, sait qu’il devra confirmer, mais il est prêt à relever le défi.
David, pourquoi avoir choisi Brisbane comme premier tournoi ?
J’ai opté pour Brisbane, car j’entre directement dans le tableau, et comme cela, je serai déjà en Australie. Je pourrai plus facilement m’habituer à la surface et je ne devrai plus digérer un décalage horaire avant l’Australian Open, qui est mon principal objectif.
C’est la première fois que vous disputerez l’Australian Open…
Oui. Je suis déjà allé deux fois en Australie, mais j’avais chaque fois échoué en qualifications. En plus, il ne faisait ni beau, ni chaud. Je n’ai pas eu de chance (sourire) Je suis parti avec mon frère, Simon. On se prenait pour Sampras et Agassi quand on était des gamins. Je suis content de l’avoir à mes côtés pour entamer l’année. Réginald (NdlR : Willems, son coach) nous rejoindra à Auckland en vue de l’Australian Open.
Comment vous êtes-vous préparé ?
Après être allé décompresser à Tenerife, j’ai commencé par environ trois semaines de physique pur, où j’ai fait de tout, même du ski de fond. Ensuite, j’ai sorti ma raquette et je suis passé au tennis.
Quels aspects avez-vous principalement travaillés ?
J’ai cherché à me renforcer musculairement, sachant que je ne serai jamais un body-builder (sourire) J’ai souvent lu dans les journaux que j’avais les bras tout fins, mais ma balle part vite, c’est ce qui compte. Et ce ne serait pas le cas si j’avais les biceps de Nadal. J’ai aussi travaillé mon service, pour gagner en pourcentage et en vitesse. J’aimerais dépasser les 200 km/h. Et je souhaite que mon coup droit devienne encore plus agressif. Un jeu vers l’avant performant permet d’économiser de l’énergie face à des joueurs toujours plus solides du fond.
Quels sont vos objectifs pour l’année 2013 ?
J’aimerais en premier lieu me stabiliser dans le Top 50, mais je ne veux pas me fixer d’objectif en termes de classement. C’est le meilleur moyen de se mettre une pression inutile. Ce que j’espère, c’est d’aller le plus loin possible dans les Grands Chelems pour revivre des moments comme à Roland-Garros. Mais à choisir, j’opterais pour un huitième de finale à Wimbledon (sourire)
Vous serez attendu au tournant. Cela vous fait-il peur ?
Confirmer fait partie du métier. J’aurais signé des deux mains pour vivre une année pareille. J’ai reçu beaucoup de félicitations. Cela fait plaisir, cela signifie que je suis sur la bonne voie. Je me sens prêt pour ces nouveaux défis. J’ai connu de grandes expériences ces derniers mois, je veux en revivre d’autres