Radwanska fera sans Yanina
Les entraînements se multiplient sur la surface rapide bordée de deux larges tribunes étonnamment "sold out" du TC Coxyde qui accueille ce week-end la Fed Cup. Belges et Polonaises fourbissent leurs armes à l’aube du match.
Publié le 19-04-2013 à 04h30 - Mis à jour le 19-04-2013 à 08h07
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Les entraînements se multiplient sur la surface rapide bordée de deux larges tribunes étonnamment "sold out" du TC Coxyde qui accueille ce week-end la Fed Cup. Belges et Polonaises fourbissent leurs armes à l’aube du match pour se maintenir dans le groupe II. Durant 3 jours, huit chauffeurs sillonnent la côte belge. Leurs journées sont rythmées par les trajets (de 1 km) entre l’hôtel 4 étoiles (Casino) et le terrain d’entraînement.
Au centre des conversations, revient inéluctablement le thème du revêtement. Pas de quoi en faire une affaire d’Etat néanmoins.
La 4e joueuse mondiale s’est amusée à décocher une flèche en destination d’une Belgique qu’elle connaît de mieux en mieux. "Je pensais que les Belges avaient choisi cette surface dure pour Yanina Wickmayer", glisse Agnieszka Radwanska. "J’ai été surprise d’apprendre qu’elle ne jouerait pas. La Belgique n’alignera pas sa meilleure équipe."
Elle n’a pas oublié un match houleux à Bydgoszcz en 2010 où elle s’était inclinée face à Wickmayer alors qu’elle menait confortablement. "Ce genre de défaite, on ne l’oublie pas. On peut parler de revanche."
La star polonaise n’épiloguait pas sur le revêtement. "Nous avons l’habitude de changer de surfaces. En plus, je ne joue aucun tournoi la semaine prochaine", confie celle qui a remporté le titre à Bruxelles l’an passé. Pour sa part, Flipkens s’envolera dès son dernier point terminé dimanche en direction de la terre battue de Stuttgart.
Le choix de la surface avait presque pesé trop lourd dans la balance pour Kirsten Flipkens qui aurait préféré une terre battue de saison. "Je ne suis pas venue pour faire du tourisme. On ne quitte pas indemne une semaine de Fed Cup. Nous ressortons épuisées mentalement car les matches se concentrent sur les deux jours du week-end, car le public est massivement présent et car on vit en groupe tous les jours."