Les pétages de plomb de Serena Williams

En 2009, face à Clijsters, l’Américaine était entrée dans une rage folle contre une juge de ligne.

Philippe Lacourt et Carole Bouchard
Les pétages de plomb de Serena Williams
©AFP

En 2009, face à Clijsters, l’Américaine était entrée dans une rage folle contre une juge de ligne.

Il est impossible de ne pas blâmer Serena Williams pour les scènes délirantes qui ont eu lieu samedi. L’Américaine, alors que le match lui échappait, a créé un scandale… pour un avertissement de coaching. Un “warning” que tous et toutes prennent chaque semaine de la saison. Ils râlent un peu, protestent et basta. Personne ne fait de crise de nerfs pour cela. Un avertissement en plus mérité puisque Patrick Mouratoglou l’a admis.

Derrière, Williams a dérapé et a été sanctionnée à chaque fois par des pénalités automatiques. L’arbitre aurait-il pu décider de juste la mettre en garde pour le coaching ? Oui. Le devait-il selon les règles ? Non. Avait-il le choix, quand elle casse sa raquette, d’éviter le deuxième “warning” et donc le point de pénalité ? Non. Aurait-il dû se laisser traiter de voleur, de menteur et on en passe ? Non. Une joueuse de ce niveau continue-t-elle d’aggraver son cas malgré deux avertissements ? Jamais. Mais Serena Williams a totalement craqué. Et ce n'est malheureusement pas la première fois...

Il y a bien sûr l'exemple de 2009, face à Kim Clijsters, que nous développons ci-dessous. En 2011, à New York toujours, elle avait perdu un point lors de la finale face à Stosur après avoir été accusée par l’arbitre d’avoir volontairement crié pour déranger sa rivale. Williams avait là encore traité l’arbitre de tous les noms. Alors quand l’ex n°1 mondiale, légende de ce sport et exemple suivi par des millions de gens, demande pourquoi on la traite toujours comme ça ici, on a envie de lui répondre : parce que c’est toujours là, Serena, que vous pétez les plombs. Trop d’enjeu, trop d’envie, trop de traitements de faveur et de révérences : à New York, Williams oublie que tout ne dépend pas de son bon vouloir.

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