Nadal à la bourre, la dernière frasque de Kyrgios, une légende ébranle Djokovic: ces moments insolites repérés à Indian Wells

Outre les trajectoires chahutées de nos chefs de file, Elise Mertens et Goffin David, éliminés précocement du premier Masters 1000 de l'année ou la formidable aventure de Bonaventure (toujours en cours), l'escale dans le désert californien a recelé quelques moments forts pour les aficionados de la petite balle jaune, depuis son démarrage la semaine derrière. Entre l'étonnante distraction de Rafa Nadal, le coup de raquette surréaliste de Nick Kyrgios ou le moment de fébrilité de Novak Djokovic sous les yeux de son idole Pete Sampras, flashback sur les images détonantes qui ont émaillé les premières journées à Indian Wells.

Nadal en retard... avant de rattraper le temps perdu

Doux euphémisme que d'affirmer que Nadal n'a jamais été inquiété par l'Américain Jared Donaldson, bénéficiaire d'une invitation, pour ses débuts dans le tournoi. Claquant un double 6-1 en à peine 72 minutes, le Majorquin s'est baladé mais devra se farcir Schwartzman, un adversaire d'un tout autre calibre au 3e tour. Avant ce tour inaugural contrôlé de main (gauche) de maître, le finaliste malheureux du dernier Open d'Australie s'est emmêlé les horloges. Attendu à 18h (heure locale) sur le Central, Nadal s'est, en effet, trompé d'horaire, pensant que sa partie débutait à 20h. Après s'être excusé auprès de son adversaire, Nadal n'a pas fait dans le détail...

Le dernier coup (complètement) fou de Kyrgios

Éliminé dès son entrée en lice par Kohlschreiber en simple (6-4, 6-4), le 33e mondial n'a pas réussi à surfer sur son succès probant à Acapulco. Pour rappel, au Mexique, il avait vaincu Nadal, Isner ou encore Zverev pour s'offrir ce titre. Du coup, c'est en double que Kyrgios a fait parler de lui à Indian Wells. Aligné aux côtés du Next Gen Taylor Fritz, l'enfant terrible du tennis australien n'a pas fait le poids contre la paire Kubot-Melo. Néanmoins, il en a profité pour se mettre en évidence sur un point hallucinant, percutant la raquette de l'un de ses opposants...

Devant Sampras, le numéro 1 a tremblé...

Pour son retour à la compétition depuis son 15e Grand Chelem engrangé à Melbourne, Djokovic n'aura pas sorti le grand jeu. Et pourtant, un supporter de marque s'était invité dans les gradins en la personne de Pete Sampras, l'idole de Nole. A l'issue d'une victoire sans réelles fulgurances (7-6 (7/5), 6-2) face au modeste Bjorn Fratangelo, 128e mondial, le Serbe a reconnu avoir été "un peu nerveux". Et ce, principalement à cause de la présence de la légende du tennis US en tribunes. "C'était une bonne surprise qu'il assiste à mon match. Ce fut même très excitant de jouer devant quelqu'un que j'admirais tant quand j'étais enfant. J'ai sans doute trop essayé de l'impressionner dans le premier set", a-t-il conclu.