Johansson à propos de la forme de David Goffin: "Il n’est pas en crise"
Lors de son premier match en tant qu’entraîneur de David Goffin, le Suédois a pris des notes.
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Publié le 12-03-2019 à 05h59 - Mis à jour le 12-03-2019 à 06h41
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Lors de son premier match en tant qu’entraîneur de David Goffin, le Suédois a pris des notes. Thomas Johansson a vu de bonnes et de moins bonnes choses chez David Goffin lors de sa défaite d’entrée. La solution de tous ces maux passe par des matchs gagnés, d’où un changement de programme qui va voir le Liégeois disputer le Challenger de Phoenix cette semaine.
David Goffin avait un niveau incroyable lors des sets d’entraînement, mais sur ce match, a-t-on vu encore les conséquences de son manque de confiance ?
"Oui, tout à fait ! On a eu vraiment une superbe semaine d’entraînement, David jouait très bien, était de bonne humeur. Mais sur ce match, où les conditions étaient difficiles avec ce froid, il n’a pas très bien joué. Il n’a pas bien servi, a fait des doubles-fautes et sur le premier set n’a tenu sa mise en jeu qu’une seule fois… On a travaillé tous les jours sur son service, ça allait très bien, mais là il a besoin de matchs. On l’a aussi vu quand il a perdu son break dans le deuxième set. La compétition et l’entraînement, ça n’a rien à voir. Et puis Krajinovic a lui fait un très bon match, il avait des repères en arrivant des qualifications. Mais le positif avec David, c’est qu’il s’est battu du début à la fin, en essayant de garder une bonne attitude. C’est le plus important, car si on continue de travailler dur, les résultats suivront."
Quelle est la stratégie désormais : couper un peu parce que Miami est dans deux semaines ou au contraire redoubler d’efforts ?
"On doit en discuter car il y a l’option de jouer le Challenger de Phoenix. Ce que j’ai vu sur ce match, c’est que David a besoin de compétition. Si son corps va bien et que David est prêt à jouer un tournoi de plus, un tournoi plus petit, alors je pense qu’on devrait le faire. On a deux semaines avant le prochain match à Miami… On a vu ce qui est arrivé avec Kyle Edmund : il a joué le Challenger d’Indian Wells, a très bien joué, l’a gagné, et ça l’a beaucoup aidé dans le Masters 1000 dans la foulée. (Deux heures plus tard, Johansson nous annonçait qu’ils seraient bien à Phoenix dès ce lundi.)"
Vous n’êtes pas un coach inquiet, vous ne voyez pas de crise ?
"Non, ce n’est pas une crise du tout. La chose la plus importante c’est qu’il est en bonne santé. David n’est pas Roger qui peut ne pas jouer pendant deux mois et revenir en jouant déjà son meilleur niveau. David a besoin de gagner des matchs pour bien jouer."
Ce n’est pas facile pour un ancien top 10 d’aller jouer un Challenger, on imagine…
"Non. Je l’ai fait. J’étais dans le top 10 puis je suis tombé à la 25e ou 30e place mondiale et j’ai été jouer un Challenger juste avant l’US Open avec Magnus Norman. C’était très dur mentalement car tout le monde s’attend à vous voir gagner et que tous les adversaires sont très bons. Mais ça m’a beaucoup aidé, j’ai gagné cinq matchs et le titre, j’étais super prêt pour l’US Open. Et si David allait au bout à Phoenix, il resterait encore une semaine d’ici Miami."