Roger Federer, après sa défaite à Madrid: "Il faut réfléchir…"
Battu en quarts de finale à Madrid, Roger Federer hésite sur la marche à suivre pour la semaine prochaine.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/d132ee4f-cca3-4c5f-bac0-41e51c29229b.png)
Publié le 10-05-2019 à 22h58 - Mis à jour le 10-05-2019 à 22h59
:focal(1244.5x629.5:1254.5x619.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/IKRYWWRA5ZFU3HAEUCYET74I7I.jpg)
Battu en quarts de finale à Madrid, Roger Federer hésite sur la marche à suivre pour la semaine prochaine. C’est suffisamment rare pour être noté : Roger Federer hésite sur sa programmation. La cause de ce casse-tête ? Sa défaite en quarts de finale vendredi face à Dominic Thiem (3-6, 7-6 (11), 6-4) au terme d’un match remarquable. Les deux balles de match manquées lui font mal à la tête, même s’il n’a quasiment rien à se reprocher. Pour le reste, c’est Thiem qui a petit à petit sorti le très grand jeu… "J’ai passé un grand test face à Federer qui a sorti un match extraordinaire, surtout au service", a confié, épaté, son vainqueur du jour. Il faut dire que même un peu émoussé physiquement, Federer a trouvé les ressources pour débreaker avant de pousser l’Autrichien à lâcher des coups de bûcheron pour décrocher la victoire.
Avec la forme affichée à Madrid, le n° 3 mondial est tenté d’enchaîner. Compétiteur ultime, il a en plus raté ici une occasion de défier son grand rival Novak Djokovic au prochain tour. Et c’est quelque part un excellent signe de l’avoir vu si frustré après sa défaite : Roger Federer n’est pas revenu sur terre battue pour faire de la figuration, il a remis les pieds sur terre pour gagner. "Perdre malgré des balles de match, c’est le pire. Ma semaine a été bonne, mais là je suis surtout frustré. Dominic a dû sortir un bon match pour me battre et c’est exactement ce que je veux voir, que si je perds c’est parce que l’autre me bat et pas parce que j’ai fait des bêtises. Maintenant je dois me décider sur la suite."
Il va rentrer passer le week-end en Suisse, mais où sera-t-il lundi ? Personne ne pensait que Federer pourrait aller à Rome, car il avait toujours sous-entendu qu’il ne jouerait que Madrid avant Roland-Garros. Mais le corps tient et l’appétit est grand. "Je suis encore dans le tableau, car il fallait décider de jouer ou de me retirer avant mon match du jour. Mais les semaines d’entraînement, c’est bien à mon âge parce que je gère si j’ai envie de jouer ou pas d’un jour à l’autre."
Parce que la star de 37 ans connaît les risques : s’il pousse son corps trop fort à Rome, c’est la suite de sa saison qui peut prendre l’eau. "Mentalement je serai prêt à le faire sinon je ne serai pas dans le tableau, mais il faut voir physiquement pour la suite de la saison, à commencer par Roland-Garros puis Wimbledon. Je vais me décider ce week-end quand je serai en Suisse en train de décompresser." À Rome, ils sont nombreux à prier.