Goffin résiste puis craque en finale à Cincinnati
Il ne lui a pas manqué grand chose mais, à l’arrivée, David Goffin n’a pas réussi à s’adjuger le premier Masters 1000 de sa carrière.
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Publié le 19-08-2019 à 07h34 - Mis à jour le 19-08-2019 à 14h35
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Il ne lui a pas manqué grand chose mais, à l’arrivée, David Goffin n’a pas réussi à s’adjuger le premier Masters 1000 de sa carrière.
Hier soir, à Cincinnati, le Liégeois s’est incliné, en finale, face au jeune et talentueux Russe Daniil Medvedev en deux sets 7-6 (3), 6-4.Le tie-break de la première manche a pesé lourd dans la balance. On sentait que le match allait, à ce moment, basculer d’un côté ou de l’autre. S’appuyant sur une première balle de service bien plus performante, Medvedev s’imposa logiquement. Et, dans le second set, il confirma sa suprématie grâce à un break d’entrée. Goffin hérita de deux balles de 5-5 mais grâce à une collection d’aces, le Moscovite scella sa victoire. Symbole de la New Generation, Medvedev est probablement, à l’instar de Stefanos Tsitsipas, un futur numéro un mondial en puissance. Il progresse à chaque tournoi. Tombeur de Novak Djokovic en demi-finale, il méritait assurément d’accrocher ce premier grand titre à son tableau de chasse.
Ceci dit, David Goffin n’a pas à rougir de sa défaite. Certains diront que le champion belge a profité, dans l’Ohio, d’une conjoncture astrale très favorable. De fait, pour se hisser en finale, il n’a battu aucun membre du Top 20 mondial, éliminant successivement Taylor Fritz (ATP 25), Guido Pella (ATP 22), Adrian Mannarino (ATP 59) et Richard Gasquet (ATP 56). Au passage, en quart de finale, il a même bénéficié du forfait de Yoshihito Nishioka. Mais cette réussite au tirage fait partie intégrante du tennis. Et faut-il rappeler qu’à Roland-Garros et Wimbledon, il était tombé face à Rafael Nadal et Novak Djokovic, les deux futurs lauréats.
Après un début de saison difficile, marqué par sa séparation avec Thierry Van Cleemput, son coach historique, David Goffin a logiquement cherché ses marques. Il doutait et manquait de confiance. Comme une mécanique de haute précision, c’est un joueur qui a besoin d’être parfaitement réglé pour bien performer. Le revoilà aujourd’hui à son meilleur niveau. Bien dans son corps et bien dans sa tête. Il joue juste, il bouge bien, il anticipe, varie les effets et trouve des angles. Ce dimanche, il lui a juste manqué une plus grande efficacité au service. Mais son retour en forme est une excellente nouvelle à une semaine du début de l’US Open où il sera l’un des outsiders.