Tennis: la nouvelle Fed Cup est arrivée
Comme la Coupe Davis, l’épreuve féminine fait peau neuve sans vraiment convaincre.
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Publié le 21-08-2019 à 07h57
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Comme la Coupe Davis, l’épreuve féminine fait peau neuve sans vraiment convaincre. Il n’y a pas que la Coupe Davis qui change de format. La Fed Cup effectue également sa grande mue. On se souvient que l’équipe belge avait été battue, en avril dernier, par l’Espagne (2-3) à Courtrai. Logiquement, elle aurait dû être rétrogradée dans le Groupe 2. Mais voilà, l’ITF a décidé de chambouler le règlement pour l’édition 2020 et d’instaurer une nouvelle formule avec, en toile de fond, une phase finale qui aura lieu à Budapest du 14 au 19 avril et qui réunira douze équipes. Celles-ci seront réparties en quatre groupes de trois (formule round robin). Les vainqueurs de chaque poule se retrouveront ensuite en demi-finale avec, chaque fois, deux simples et un double au menu.
Quatre équipes sont d’ores et déjà promues en haut de l’affiche. Il s’agit de la France et de l’Australie (finalistes de l’épreuve cette année), de la Hongrie (organisatrice) et de la République tchèque (lauréate de six des huit dernières éditions) qui a reçu une wild card.
Il reste donc huit places à prendre. Ce sera tout l’enjeu des matchs de qualifications qui se dérouleront les 7 et 8 février prochains et dont le tirage au sort aura lieu ce mercredi à Londres. Bonne nouvelle : la Belgique du capitaine Johan Van Herck a été désignée parmi les huit têtes de série et aura donc l’avantage d’évoluer à domicile. Ses adversaires potentiels sont les Pays-Bas, la Lettonie, le Canada, le Japon, la Slovaquie, la Russie, le Kazakhstan et le Brésil. La tâche ne sera sûrement pas facile surtout si Elise Mertens et ses camarades se retrouvent face au Japon de Naomi Osaka, aux Pays-Bas de Kiki Bertens, à la Russie de Kasatkina et Alexandrova, à la Lettonie de Sevastova ou à la Slovaquie de Cibulkova.
À l’instar de celui de la Coupe Davis, ce nouveau format suscite, en coulisses, bien des commentaires. De nombreux observateurs ne sont pas convaincus qu’une phase finale sur une semaine à Budapest soit la meilleure formule pour attiser le feu des passions. D’autant qu’il est loin d’être sûr que les meilleures joueuses répondront à l’appel, au beau milieu de la saison.
Sur le papier, grâce aux sponsors et aux droits de télévision, le nouveau concept devrait être plus rémunérateur, à la fois pour les Fédérations et pour les joueuses. Mais il faudra évidemment vérifier cela dans les faits.
Les supporters belges se consoleront en se disant qu’ils auront - au moins - l’occasion d’assister, en février, à une rencontre à domicile. Ce ne sera pas vrai pour tout le monde !