Après Kim Clijsters, Tatiana Golovin annonce son retour
La championne avait stoppé sa carrière en raison d’une maladie inflammatoire des articulations. Le retour après une longue absence est en passe de devenir une tendance lourde sur le circuit du tennis féminin professionnel. Au lendemain du retour surprise mais très médiatique de Kim Clijsters à la compétition, c’est maintenant au tour de la Française Tatiana Golovin d’annoncer le sien pas moins de onze ans après avoir stoppé sa carrière en raison d’une maladie inflammatoire des articulations.
Publié le 13-09-2019 à 15h45 - Mis à jour le 13-09-2019 à 23h47
La championne avait stoppé sa carrière en raison d’une maladie inflammatoire des articulations. Le retour après une longue absence est en passe de devenir une tendance lourde sur le circuit du tennis féminin professionnel. Au lendemain du retour surprise mais très médiatique de Kim Clijsters à la compétition, c’est maintenant au tour de la Française Tatiana Golovin d’annoncer le sien pas moins de onze ans après avoir stoppé sa carrière en raison d’une maladie inflammatoire des articulations.
"L’idée fait son chemin depuis un an et, depuis cet été, je m’y suis mise très sérieusement. Après la raquette, j’ai repris l’entraînement physique depuis un mois", a expliqué l’ancienne joueuse de 31 ans, mère de deux enfants, dans une interview publiée par BeIn Sports, la chaîne de télévision pour laquelle elle officie comme consultante.
"L’objectif était d’être prête en début d’année prochaine, mais les choses vont vite, et j’envisage aujourd’hui de reprendre peut-être dès la mi-octobre", poursuit-elle.
Tatiana Golovin souffre d’une spondylarthrite ankylosante, une maladie inflammatoire des articulations qui engendre douleurs et fatigue.
Elle avait mis un terme à sa carrière en 2008, à vingt ans seulement.
Née en janvier 1988 à Moscou, alors capitale de l’URSS, elle s’établit en France alors qu’elle n’a pas encore un an, lorsque son père Gregori décroche le poste d’entraîneur de l’équipe de hockey de Lyon. Mais c’est à Belfort qu’elle prend en main sa première raquette à l’âge de 3 ans et demi.
Rapidement remarquée, elle intègre durant six ans les courts de la célèbre école tennis de Nick Bollettieri à Bradenton, en Floride.
Douzième joueuse mondiale à son meilleur classement, la Française compte deux trophées à son palmarès, tous les deux remportés en 2007, à Amelia Island et Portoroz.
Son meilleur résultat en Grand Chelem est un quart de finale atteint à l’US Open en 2006. Elle avait alors perdu 7-6 (7/4), 7-6 (7/0) contre Maria Sharapova, qui allait ensuite battre Justine Henin, deux fois 6-4, en finale.
La suite de sa carrière reste donc à être écrite.