Justine Henin a définitivement rangé sa raquette : "Le choix de Kim ne change rien pour moi"
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Publié le 02-01-2020 à 13h20
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Justine Henin attend de voir avant de juger le retour de sa plus grande rivale.
La Belgique n’est pas la seule nation à décompter les jours qui nous séparent du deuxième retour à la compétition de Kim Clijsters. À 36 ans, cette maman de 3 enfants a osé défier le temps et ses 7 années loin du circuit. Quand elle a annoncé le 12 septembre qu’elle reviendrait sur le circuit WTA dans la peau d’une joueuse, elle a pris tout le monde de court. Après la phase de l’incrédulité, chacun a imaginé ce que le jeu de l’ancienne numéro un mondiale pourrait donner sur le circuit 2020.
"Avoir une attente précise relève de l’impossible, analyse Justine Henin. Nous devrons d’abord voir ce qui se passera. Elle revient par plaisir, mais, je la connais, elle a ses ambitions personnelles. Kim a toujours carburé au plaisir. Elle a toujours aimé la vie sur le circuit."
Quant à savoir si elle croit que Kim Clijsters peut réussir cet incroyable pari, Justine Henin reste prudente. "Il y a peut-être moyen. Aucune fille ne domine le circuit de manière claire. Dans le même temps, elle a arrêté durant 7 ans. Physiquement, elle possède des qualités intrinsèques et naturelles. N’oublions pas que le jeu a aussi évolué. Les filles sont plus puissantes et explosives. J’entends parler du cas de Serena Williams, mais elle n’avait pas arrêté si longtemps."
Le 12 septembre 2019, les plus nostalgiques s’étaient déjà mis à rêver d’une nouvelle finale à Roland-Garros entre Kim Clijsters et Justine Henin. "Je n’ai pas envisagé une seconde de revenir sur le circuit en tant que joueuse. Il y a 9 ans, je me suis blessée au coude. Tout a été très clair pour moi. Je suis en paix avec cette décision. L’annonce de Kim ne change rien. Aujourd’hui, j’ai une autre vie rythmée par ma famille et mes activités. Je refuse de jouer sur le circuit des légendes ou de prendre part à des exhibitions. Je suis épanouie sans cela."
"Encore beaucoup à apprendre"
Si sa raquette reste soigneusement rangée dans l’armoire, elle n’en reste pas moins fascinée par le sport qui a bercé toute sa vie. "J’adore voir du tennis. J’aime ce côté neutre quand je regarde un match. Je ne suis plus impliquée émotionnellement. Je suis sereine. Je poursuis ma vie."
Elle n’en reste pas moins directrice de son académie de Limelette. Elle a suivi de plus près Elina Svitolina et Dayana Yastremska. Plus récemment, elle passe plus de temps avec une jeune espoir, Sofia Costoulas. "Je ne me sens pas prête à suivre une joueuse sur le circuit toute l’année, mais je veux rester en contact avec cet univers. J’ai encore beaucoup à apprendre. Je suis surtout passionnée par la gestion humaine d’une carrière."