David Goffin veut croire en l’exploit face à l’Espagne: “Face à Nadal, ne pas reculer d’un demi-mètre”
En quarts de finale, David Goffin, qui a battu l’Espagnol une fois en cinq affrontements, se testera.
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Publié le 10-01-2020 à 07h14
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En quarts de finale, David Goffin, qui a battu l’Espagnol une fois en cinq affrontements, se testera.
La question revient à chaque duel qui oppose David Goffin à Rafael Nadal. Comment le Belge peut-il bousculer l’Espagnol ? En cinq affrontements, le Liégeois a perdu à quatre reprises. Il a forgé sa seule victoire lors du Masters de 2017, c’est-à-dire lors du seul moment de l’année où Rafa est légèrement vulnérable. De plus, il était également diminué par une blessure au genou. En plus, en novembre 2017, Goffin évoluait à 110 % de son niveau normal. Comme de nombreux autres joueurs, il aura besoin non seulement d’un creux de son adversaire, mais également d’évoluer à plus de 100 %.
Lors de la phase de poule de l’ATP Cup, Rafael Nadal n’a pas traîné en chemin. Il n’a pas perdu le moindre set face à Basilashvili, Cuevas et Nishioka. Lors de l’ATP Cup, l’Espagne reste sur neuf victoires en autant de matchs. Pire, l’Espagne avait déjà remporté confortablement la Coupe Davis en novembre dernier.
À Madrid, Rafael Nadal n’avait pas concédé le moindre revers à une période de l’année où il est supposé être le plus friable.
Autant dire que la tâche de David Goffin, de Steve Darcis et de la paire Gillé-Vliegen s’annonce très compliquée. David Goffin partira en terrain connu. Il a déjà défié le maître de Roland-Garros sur terre battue et sur surface dure, en indoor et en outdoor. En trois ans, il affiche un bilan défavorable : trois sets remportés et dix perdus. Au niveau des jeux, il en a remportés 39 %.
Il se consolera en se rappelant que chaque match doit être joué.
"Le plus dur contre Nadal, c’est d’être offensif, de prendre les balles tôt, d’attaquer sur toutes les balles. Et de le faire pendant plusieurs heures, explique-t-il. Il ne donne rien, il joue lourd, il faut aller chercher tous les points du début à la fin. En outre, il défend tellement bien quand il y a de l’espace sur le court. Physiquement, c’est très dur. Il faut tenir, essayer de ne pas reculer d’un demi-mètre, car parfois, on ne s’en rend pas compte, mais quand on est un peu derrière et qu’on lâche prise pendant deux ou trois minutes, cela peut aller très vite avec Rafa."
"Essayer de couper les angles"
Outre sa victoire au Masters en 2017, il se raccrochera aussi à un autre duel : Monte-Carlo en 2017. Sans une erreur de l’arbitre, il aurait mené 4-2 dans le premier set. Les brèches sont toujours possibles, mais Rafa reste d’une constance diabolique durant un match. "Il y a des moments où je peux l’ennuyer avec mon jeu. Quand je sens bien la balle tant en revers qu’en coup droit, je peux essayer de couper les angles. Il faudra utiliser sa puissance comme un avantage. Bien servir aussi, c’est important. Et être fort dans les moments décisifs. Dès qu’il y a une petite opportunité, je devrai la prendre. En tout cas, je vais faire le maximum."