Ons Jabeur, la première joueuse de tennis du monde arabe à atteindre les quarts de finale d’un Grand Chelem
Véritable symbole en Tunisie, où son parcours est suivi de près et suscite fierté et respect, Ons Jabeur est aussi une source d’inspiration pour les jeunes femmes qui veulent se lancer dans le sport de haut niveau.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/f7ae0795-d881-41fd-be7b-0df891625fa1.png)
Publié le 26-01-2020 à 17h48
:focal(1995x1338:2005x1328)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/W2ZZXUSPSRFY5KNISYX5DONLTY.jpg)
Véritable symbole en Tunisie, où son parcours est suivi de près et suscite fierté et respect, Ons Jabeur est aussi une source d’inspiration pour les jeunes femmes qui veulent se lancer dans le sport de haut niveau.
C’est l’une des belles histoires de l’Australian Open, la première levée du Grand Chelem de l’année 2020 : la Tunisienne Ons Jabeur - classée aux alentours de la 75e place au classement mondial - jouait cette nuit son quart de finale contre l’Américaine Sofia Kenin.
Victorieuse ou perdante de ce nouveau duel dans la chaleur de Melbourne, la jeune femme de 25 ans vient en tout cas déjà d’écrire l’histoire : elle est en effet la première femme du monde arabe à atteindre ce stade de la compétition dans l’un des quatre tournois majeurs, après avoir successivement battu la Britannique Johanna Konta, la Française Caroline Garcia, la Danoise Caroline Wozniacki, ancienne numéro un mondiale, et enfin la Chinoise Wang Qiang.
Véritable symbole dans son pays, où son parcours est suivi de près et suscite fierté et respect, Ons Jabeur sait qu’elle n’est pas qu’une championne de tennis mais aussi et surtout une ambassadrice pour les jeunes femmes de son pays qui veulent se lancer dans le sport de haut niveau. "Je me sens vraiment fière. Je joue au tennis depuis toute petite pour inspirer les femmes arabes à croire que rien n’est impossible", explique-t-elle. Et d’ajouter : "Et j’espère retrouver un jour un peu plus qu’une seule Tunisienne, ou qu’un seul Tunisien, sur le circuit."
Si elle arrive en pleine lumière médiatique aujourd’hui à 25 ans, son talent ne date pourtant pas d’hier. Victorieuse chez les juniors à Roland-Garros en 2011 - ce qui avait dopé la fréquentation des clubs de tennis dans son pays - Ons Jabeur a eu plus de mal à concrétiser ensuite chez les grandes tous les espoirs portés en elle. "Je n’avais pas l’argent pour voyager, payer un entraîneur. Mais j’ai fait avec, et ma famille a vraiment été là pour moi, moralement et financièrement. Mes frères et sœurs m’ont fait des virements", a-t-elle raconté à nos confrères du quotidien sportif français L’Équipe.
Avec ce début d’année tonitruant, Ons Jabeur devrait nourrir de grandes ambitions pour la suite de sa carrière. En Tunisie mais aussi ailleurs dans le monde désormais, on n’a pas fini de parler d’elle…