Flipkens débute sa saison par un véritable thriller contre Siegemund
La Campinoise, qui s’est imposée pour son entrée à Abou Dhabi, pourrait défier Sofia Kenin au prochain tour.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/d132ee4f-cca3-4c5f-bac0-41e51c29229b.png)
Publié le 07-01-2021 à 08h16
:focal(2002.5x1343:2012.5x1333)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/5GN2WIKX6RAMHEK42L5ACKLGCQ.jpg)
Du suspense durant trois heures et cinq minutes ! Kirsten Flipkens (86e) a réussi une reprise remarquée sur le circuit WTA en dominant Laura Siegemund, 51e joueuse mondiale, au terme de trois sets âprement disputés (5-7, 7-5, 6-4). "Je menais 4-2, j’avais bien commencé puis j’ai fait trop de fautes", a admis la Campinoise. "Mais je savais que ça n’allait pas être évident tout de suite sans avoir vraiment joué depuis Roland-Garros. Je suis restée calme, j’ai réussi à mieux m’adapter aux conditions difficiles avec le vent et la rapidité du court. J’ai mieux joué tactiquement aussi."
Menée 7-5, 3-1, Flipkens qui avait disputé les quarts de finale au tournoi ITF de Dubai début décembre n’a rien lâché et prouvé que le gros travail hivernal effectué portait déjà ses fruits.
Son jeu agressif et varié sur un court ultra-rapide rendu encore plus piégeux du fait du vent a fini par faire céder les nerfs et la cadence adverse. "Je suis contente de mon niveau et de mon mental aussi parce que j’ai réussi à revenir dans ce match. Je suis fière de la manière dont je suis restée dans ce match. Physiquement, je me sens vraiment bien. J’ai vraiment travaillé dur depuis presque neuf semaines, et physiquement je suis au top. Maintenant je dois tout faire pour bien récupérer."
Au prochain tour, elle pourrait défier la championne en titre de l’Open d’Australie, l’Américaine Sofia Kenin, si cette dernière remporte son match de reprise face à la Chinoise Zhaoxuan Yang.
Alors que le début de la saison 2021 continue d’être régi par l’état de la pandémie mondiale, Flipkens refuse de trop se projeter et surtout de se plaindre.
"Pour le moment, on ne pense qu’à Abou Dhabi et à l’Australie, et puis on verra comment la suite se passe. On ne sait jamais… Avec le vaccin… Tout le monde doit s’adapter, et puis nous avons encore le luxe de pouvoir jouer au tennis. Il y a des gens qui sont à l’hôpital, qui se battent pour survivre… Oui, mentalement pour nous, ce n’est clairement pas facile mais je sais qu’il y a des choses plus graves dans la vie."
On est bien d’accord.