La présence de Gigounon booste David Goffin à Antalya: "Germain, un bon ami, un bon boost"
En demi-finale, David Goffin passera son premier grand test de 2021 face à de Minaur.
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Publié le 12-01-2021 à 08h55
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Mardi, David Goffin va savoir. En demi-finale en Turquie, il affronte la tête de série n°4, Alex de Minaur, 21 ans et 23e mondial. Face à l’Australien, le Liégeois passera son véritable premier grand test de 2021.
Pour en arriver là, il a franchi les trois obstacles nommés Herbert, Kuhn et Travaglia. Face à Herbert, il a été miraculé en sauvant 5 balles de match. Par la suite, il n’a cessé de monter en puissance. "Le niveau est là", analysait le meilleur joueur belge à l’ATP de tous les temps. "Mon service est présent. Je me sens plus fort. Je suis bien agressif. Mon coup droit part bien."
En quart de finale, l’Italien Stefano Travaglia n’a pas pesé lourd de l’autre côté du filet. Le 6-3, 6-2 résume l’écart de niveau entre les deux artistes. "Comme au deuxième tour, j’ai réalisé un break rapide. On n’est jamais certain du match qui nous attend. J’ai bien commencé. Je l’ai mis sous pression. Je me suis montré solide du début jusqu’à la fin de la rencontre. Mon attitude était bonne."
Son regard a changé. La flamme s’est rallumée. L’effet Gigounon ? Il est encore trop tôt pour s’enflammer. L’arrivée de son meilleur ami comme coach avait fait couler beaucoup d’encre durant l’entre-saison. Le principal intéressé confirme qu’il apprécie l’apport de Germain. "Il ne va pas changer ma technique. Il est surtout là pour me motiver. Avec lui, je retourne aux basiques. Je prends la balle plus tôt. Il est un bon ami. Il me booste. J’aime ça."
Le courant passe parfaitement entre les deux garçons. "Germain est lucide sur les performances. Nous avançons dans la même direction. Durant les dernières semaines, nous avons travaillé ensemble à Monaco. L’ambiance est bonne. Nous n’avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre."
Pourtant, le langage est plus simple entre deux personnes dont la langue maternelle est le français. David Goffin n’avait pas de difficulté à s’exprimer en anglais avec Thomas Johansson, mais… "Quand nous parlons de l’aspect mental, nous pouvons mettre des mots plus précis avec Germain."
Depuis qu’il a fait ses premiers pas sur le circuit, David Goffin a toujours fonctionné par cycles. En 2017, il avait vécu quelques semaines surréalistes en fin de saison. Il a montré qu’il avait à nouveau réuni toutes les pièces du puzzle dans le bon sens. "Cet hiver, nous avons bien travaillé. Le travail paye déjà. C’est très agréable de commencer la saison par un tournoi qui tourne bien. J’ai déjà l’occasion d’enchaîner quelques matchs. Je ne me sens pas loin d’un très bon niveau. C’est de bon augure car le premier Grand Chelem n’est pas loin."
Avant de songer à Melbourne, la deuxième tête de série à Antalya affronte Alex de Minaur. "Le terrain est lent. Ce sera dur de le déborder. Les échanges seront longs. Je devrai être patient et prendre le temps de construire."
Quand il est dans cet état d’esprit positif, David Goffin peut renverser des montagnes. Celle venue d’Australie n’a rien d’insurmontable.