Joachim Gérard après son sacre à Wimbledon: "Je ne me mets aucune limite"
Joachim Gérard a décroché son deuxième Grand Chelem et visera l’or aux Jeux tout en pensant à la place de numéro un mondial.
Publié le 12-07-2021 à 08h59
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Après avoir couru pendant de nombreuses années après un premier sacre en Grand Chelem, Joachim Gérard semble avoir trouvé en cette année 2021 la formule pour s’imposer dans les Majeurs. Victorieux de l’Australian Open en début de saison, le Brabançon a décroché ce dimanche un deuxième Grand Chelem en dominant 6-2, 7-6 (7/2) l’Écossais Gordon Reid (ITF 6). Une magnifique performance après la déception d’une élimination au premier tour à Roland-Garros.
"C’est incroyable, je savais que je pouvais remporter un Grand Chelem et même deux. Et je sais que je peux encore en remporter. En ce qui me concerne, je ne me mets aucune limite. Mon objectif demeure le même : occuper un jour la place de numéro un mondial et ensuite y rester le plus longtemps possible. Je peux y arriver. D’après ce que j’ai compris, je passerai déjà certainement de la quatrième à la troisième place avec cette victoire, mais Alfie (NdlR : Hewett), qui est deuxième, a pas mal de points d’avance. Mais je vais essayer de continuer à grimper au classement pour y arriver. Et je sais que cela passera par énormément de constance dans les résultats et ne pas disputer trois bons tournois, puis trois mauvais. Il va falloir progresser sur ce plan. J’ai connu une semaine incroyable en simple. Et maintenant je veux me concentrer sur le prochain tournoi."
Avec bien évidemment les futurs Jeux paralympiques (NdlR : qui débutent le 24 août) où notre compatriote débarquera avec l’étiquette de favori dans le dos après ses prestations en Australie et en Angleterre.
"Je veux faire le maximum lors de chaque tournoi. Aux Jeux paralympiques, je briguerai donc la médaille d’or, c’est clair. Les Jeux représentent un rêve pour chaque athlète. Le premier rêve est de participer. Le deuxième est de remporter une médaille. Et le troisième de décrocher l’or. J’avais été très heureux de remporter la médaille de bronze à Rio, malgré la déception de ma défaite en demi-finale, et j’ai envie de faire mieux à Tokyo. J’ai déjà réalisé deux étapes, alors pourquoi pas la troisième cette année ? Mais je ne serai pas le seul. Beaucoup d’autres joueurs voudront aller chercher le métal le plus précieux."
Sous la houlette de son entraîneur, Damien Martinquet, Joachim Gérard a poursuivi son évolution tennistique tout en accordant une grande importance au travail mental. Une combinaison payante.
"J’ai toujours dit qu’une des clés de ma réussite, c’est le mental. Un aspect que je travaille énormément. Dans la demi-finale comme lors de la finale, je suis parvenu à rester calme dans mes moments moins forts de la rencontre."