Federer ne sera pas de retour avant l’été 2022
Le retour d’un Roger Federer performant sur le circuit ressemble de plus en plus à une chimère qu’à une réalité.
Publié le 18-11-2021 à 08h40
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Après l'annonce de son entraîneur qui ne le voyait pas jouer au tennis avant janvier 2022, Roger Federer est venu refroidir les espoirs de ses plus fidèles supporters en annonçant dans un quotidien suisse qu'il serait "incroyablement surpris de pouvoir jouer Wimbledon".
Ce qui repousse un come-back à l’été 2022 quand le Bâlois approchera des 41 ans. Opéré pour la troisième fois du genou droit l’été dernier, l’homme aux 20 titres en Grand Chelem, comme Djokovic et Nadal, marchait encore à l’aide de béquilles il y a quelques semaines. L’objectif étant de pouvoir recourir en janvier.
"Cet été, il a été décidé de suturer la lésion à mon ménisque, ce qui implique un certain temps d'immobilisation, expliquait l'ancien numéro un mondial dans La Tribune de Genève. Les médecins en ont profité pour traiter aussi mon cartilage. La combinaison de ces deux interventions impose la patience et la prudence. Je savais que ce serait difficile après cette troisième opération mais elle était nécessaire. Je veux être en bonne santé, je veux pouvoir courir plus tard, pouvoir revenir sur le circuit. Je suis réaliste, je sais que ça va être difficile."
D’autant plus que l’on ne récupère pas de la même manière à 40 ans qu’à 20 ans. S’il parvient à se retaper et peut répondre physiquement aux exigences du circuit pro au plus haut niveau, le Suisse peut-il encore rêver à un sacre en Grand Chelem ? En sachant que dans le schéma avancé il ne pourrait disputer que l’US Open comme Majeur en 2022. Un tournoi où il n’a plus soulevé le trophée depuis 2008. Roger Federer pense que c’est possible.
"Mon ambition, c’est de voir une dernière fois ce dont je suis capable. Ma vie ne va pas s’écrouler si je ne rejoue plus une finale de Grand Chelem mais ce serait le rêve ultime d’y retourner. Et en fait, j’y crois encore."
S’il y parvient, on pourra clairement parler de miracle après plus de deux ans et demi de galère, de blessures, d’opérations et de revalidation.