Elise Mertens rejoint le deuxième tour à l'Open d'Australie: "Contente d'avoir pu bouger sans problème"

Elise Mertens (WTA 26) était soulagée, mardi à Melbourne, d'avoir franchi avec succès le premier tour de l'Open d'Australie au détriment de la Russe Vera Zvonareva (WTA 91).

Elise Mertens rejoint le deuxième tour à l'Open d'Australie: "Contente d'avoir pu bouger sans problème"
©AP

Sur le court n°3, la Limbourgeoise, 26 ans, a dû batailler pendant 1h52 dans un vent tourbillonnant pour écarter l'ancienne numéro 2 mondiale, 37 ans, (6-4,7-5) après avoir remonté un déficit de 4-1 dans le deuxième set. "Je n'avais pas pu jouer beaucoup de matches en amont à la suite de ma blessure à la cuisse, mais je suis assez satisfaite de ma prestation", a-t-elle confié après sa victoire. "Il y a évidemment toujours des choses à améliorer, mais le principal, c'est d'avoir gagné".

Elise Mertens admet que n'était pas un "match facile" face à l'ancienne numéro 2 mondiale: "C'est une joueuse qui a beaucoup d'expérience. Le premier set fut une bataille de services. J'ai vu les statistiques et elle a passé 97% de premières balles, ce qui est assez impressionnant. Dans le deuxième set, elle a mieux joué et je me suis retrouvée sur la défensive, mais je suis contente d'avoir pu bouger sans problème. Cela fait cinq jours que je ne ressens plus de douleurs à la cuisse. Et j'ai bien servi également (NdlR : 11 aces). C'est un aspect que j'ai pas mal travaillé cet hiver. J'espère trouver encore plus de constance, mais il m'a déjà permis d'obtenir plus de points gratuits".

Demi-finaliste en simple en 2018 et lauréate en double l'an dernier, Elise Mertens retrouvera désormais jeudi la Roumaine Irina-Camelia Begu (WTA 61), 31 ans, qui a éliminé la Française Océane Dodin (WTA 85) 2-6, 7-5, 6-3.

Un deuxième tour qui devrait lui convenir, dans la mesure où la numéro 1 belge a à chaque fois battu la native de Bucarest lors de leurs deux précédentes confrontations.

"C'est une joueuse qui frappe très fort dans la balle", a-t-elle expliqué. "Je l'ai déjà battue, mais cela remonte à un petit temps (NdlR : deux fois en 2017, en Fed Cup, puis à Istanbul). Elle n'a qu'un seul jeu, mais quand ça passe, cela peut faire du dégât. Je ne sais plus trop à quoi ressemble son coup droit ou son revers, mais il faudra que j'arrive à lui faire jouer chaque fois un coup supplémentaire, pour la faire réfléchir, car elle ne demande rien de mieux que de finir le point rapidement. Et je devrai bien servir aussi, car elle cherchera certainement à attaquer ma deuxième balle", annonce la Belge.

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