Le père de Gilles-Arnaud Bailly avant la demi-finale de Roland-Garros : "On ne doit pas oublier que c’est encore un jeune adolescent"
Le jeune Belge, qui participe à sa première année en juniors et est 20e mondial, est en demi-finale du tournoi de Roland-Garros.
Publié le 02-06-2022 à 23h01 - Mis à jour le 02-06-2022 à 23h02
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Le beau parcours de Gilles-Arnaud Bailly se poursuit à Roland-Garros. Après sa victoire contre le numéro 1 mondial, le jeune joueur de 16 ans, première année juniors et 20e mondial, a confirmé face au Suisse Dylan Dietrich : 6-3, 7-5. Ce qui lui permet de rejoindre le dernier carré du tournoi. Une magnifique prestation qui réjouit son papa, Laurent. "On ne s'attendait pas spécialement à un tel parcours car dans un Grand Chelem chez les juniors, chaque match ressemble à une finale ; le niveau est relevé. On a remarqué lors des derniers mois une belle progression chez Gilles-Arnaud, avec bien sûr des hauts et des bas. On ne doit pas oublier que c'est encore un jeune adolescent. Son point fort demeure son revers et on a bien travaillé son coup droit et son service. Mon fils est encore en plein développement et donc il faut aussi faire attention aux blessures. Cette expérience à Roland-Garros, c'est un magnifique écolage. Gilles-Arnaud n'est ni le plus grand ni le plus puissant. Ce qui n'est pas plus mal, il doit trouver des solutions et réfléchir pour battre ses adversaires."
Pour sa demi-finale face au Polonais Martyn Pawelski, 41e mondial, la nervosité ne devrait pas guetter Gilles-Arnaud.
"Il va rester serein. Il ne découvre pas ce monde. Il a déjà joué des bons tournois et profite du passé de son grand frère, Pierre-Yves, qui a fait un quart de finale à l’US Open l’an dernier. Gilles-Arnaud s’entraîne aussi avec des joueurs comme Joran Vliegen, Sander Gillé ou Kimmer Coppejans. Il ne découvre pas l’exigence du haut niveau."
Un haut niveau qu’il espère un jour atteindre. Mais dans le clan Bailly, on sait que rien n’est encore acquis.
"Cette demi-finale, cela n’offre aucune garantie mais les garçons qui prestent déjà bien maintenant ne vont pas devenir plus mauvais dans le futur. Le milieu du sport professionnel est un milieu difficile et nous restons les pieds sur terre. Comme parents, nous avons fait des petites erreurs dans le passé et on tente de se corriger. Le tournoi de Gilles-Arnaud est déjà une réussite. J’espère que pour la demi-finale, il aura récupéré physiquement. Pour ce qui est du mental, je ne m’inquiète pas. Mon fils est bien préparé, après des mois de travail avec son coach mental. Il devrait rester calme. Avant et pendant les matchs, il suit des routines pour ne pas trop penser pendant les temps morts. Par penser, je veux dire gamberger."