L’autre regard : comment le roi Henri VIII a participé aux succès de Pete Sampras !
Un autre regard signé Miguel Tasso.
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- Publié le 31-05-2023 à 09h24
![CORRECTION / Spain's Alejandro Davidovich Fokina serves to France's Arthur Fils during their men's singles match on day two of the Roland-Garros Open tennis tournament in Paris on May 29, 2023. (Photo by Thomas SAMSON / AFP) / �The erroneous mention[s] appearing in the metadata of this photo by Thomas SAMSON has been modified in AFP systems in the following manner: [Spain's Alejandro Davidovich Fokina serves to France's Arthur Fils] instead of [Serbia's Filip Krajinovic serves to US Frances Tiafoe ]. Please immediately remove the erroneous mention[s] from all your online services and delete it (them) from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.�](https://www.lalibre.be/resizer/scb3D5G4dBPVWfJcmR1iBMOhI2U=/1200x800/filters:format(jpeg):focal(2100.5x1408.5:2110.5x1398.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PHKRIJXYGRC6ZDFMUZ7KOKOBXA.jpg)
Mais pourquoi, en tennis, bénéficie-t-on de deux balles de service ? C’est le seul sport où une deuxième chance est offerte, sans la moindre pénalité, à un joueur. Nul n’imagine, de fait, l’attaquant de foot réclamer un deuxième essai après avoir loupé son penalty ou le golfeur solliciter un deuxième drive après avoir envoyé sa balle loin de la cible. À en croire les historiens de la discipline, l’origine de cette curieuse règle remonterait au XVIe siècle, lorsque le roi Henri VIII d’Angleterre pratiquait le jeu de paume, ancêtre du tennis. Un tantinet corpulent et plutôt maladroit avec sa mise en jeu, le souverain aurait décrété, de facto, qu’il avait droit à deux essais. Les traditions étant délicates à déloger côté courts, le joueur moderne bénéficie toujours, aujourd’hui, de ce privilège venu d’ailleurs.
On se demande d’ailleurs à quel point cette loi du jeu n’a pas joué un rôle essentiel dans la carrière de certains champions. Avec deux balles en poche, les bons serveurs ont en effet été clairement avantagés, a fortiori sur des surfaces rapides. Les as des aces, genre Ivanisevic, Roddick, Sampras ou Isner auraient-ils eu le même destin avec une seule balle de service ? Pas sûr. Jusqu’à nouvel ordre, malgré le souhait de certaines instances d’écourter la durée des matches, il n’est toujours pas question de bouleverser le sacro-saint règlement cher aux montées au filet de Henri VIII. En tennis, comme dans les restaurants d’autrefois, on propose toujours deux services, le sourire aux lèvres !