Roland, cette “place to be” qui ne vieillit pas

L’autre regard de Miguel Tasso

Uniformed students from France's elite Polytechnic military engineering school (bottom) and spectators, most of them sporting a Panama hat, attend the men's singles match between Serbia's Novak Djokovic and US Aleksandar Kovacevic on day two of the Roland-Garros Open tennis tournament at the Court Philippe-Chatrier in Paris on May 29, 2023. (Photo by Emmanuel DUNAND / AFP)
Roland-Garros : une ambiance tellement particulière. ©AFP or licensors

Pour toute une génération, les retransmissions télé de Roland-Garros rappellent le difficile dilemme des étudiants entre les révisions d’examens et les montées au filet de Borg, McEnroe, Connors ou Noah. C’était l’époque bénie où le tennis était le sport tendance et où la terre battue parisienne était “the place to be” pour la “jet-set et match”. Certes, les temps ont changé. Aux pieds, les baskets ont pris la place des Docksides. Et la “new gen”, branchée réseaux sociaux, n’a plus trop la patience de passer de longues heures devant le petit écran pour assister aux traductions métaphoriques de Nelson Monfort ou aux lifts d’Alcaraz. Mais Roland – appellation contrôlée – dégage toujours un parfum magique, mélange de fragrances sport et bcbg. Côté Porte d’Auteuil, face au soleil, le polo Lacoste se porte toujours légèrement décoloré.

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