Les ONG doivent-elles abandonner les pays que les gouvernements "déconseillent vivement"?

Les "conseils” formulés par le gouvernement s’adressent d’abord au grand public, assurent des ONG. Qui brandissent leur principe de solidarité avec les peuples en guerre. De son côté, le SPF Affaires étrangères rappelle les conditions de l’assistance consulaire.

<p>Des habitants de Kherson se précipitent à une distribution d'aide humanitaire dans le centre de Kherson, le 17 novembre 2022.</p>
Comme ici à Kherson – dans le sud de l’Ukraine – où les habitants se précipitent à une distribution de vivres, les ONG continuent d’apporter leur aide dans les zones de conflits. ©AFP

Au moment de son arrestation le 24 février 2022, alors qu’il se rendait dans la capitale iranienne, Téhéran, pour régler son déménagement, Olivier Vandecasteele n’était plus sous contrat avec une ONG. Mais le Belge, aujourd’hui condamné par le régime iranien à 40 ans de prison et 74 coups de fouet, a travaillé durant plusieurs années pour diverses organisations non gouvernementales dont Médecins du monde. Cette actualité fait rejaillir une série de questions quant aux risques courus par les humanitaires lorsqu’ils choisissent d’aller apporter leur aide dans des zones “vivement déconseillées” par les autorités gouvernementales. Tentative d’éclairage.

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