Les boutiques belges en ligne commencent à exporter

The House of Marketing (Quanteus Group) et SafeShops.be, une des associations belges du commerce en ligne, ont présenté cette semaine la quatrième édition de leur "Baromètre E-commerce".

Et les enseignements qui ressortent de cette étude basée sur les données fournies par les prestataires de services de paiement (PSP) sont plutôt encourageants. "En effet, on voit dans une analyse plus détaillée que lors de nos autres études, que les boutiques en ligne belges réalisent 25 % de leur chiffre d’affaires à l’exportation. Soit, un quart du total de 8,2 milliards d’euros" , explique Julie Luppens (The House of Marketing).

Ce chiffre qui ne reprend que les ventes de sites belges disposant d’un numéro de TVA belge, cache apparemment des ventes à l’export plus importantes puisque de nombreux vendeurs belges passent par des plateformes de type Amazon, ne fût-ce que pour disposer des services divers à l’exportation. "Il faut désormais être présent en ligne sous peine de passer à côté d’une part de chiffre d’affaires.

Les commerçants le savent, même ceux qui ne disposent ni d’un magasin physique ni d’une boutique en ligne. Et ils peuvent passer par ces plateformes, pour tester leur potentiel. D’une année sur l’autre, le nombre de boutiques en ligne belges a encore progressé de 17 % à plus de 29 000 unités.

Utiliser l'allemand pour vendre plus

À y regarder de plus près, cette étude montre aussi un potentiel pour les vendeurs belges en ligne. "On voit que les acheteurs français sont les plus actifs chez nous, devant les Néerlandais, les Britanniques, les Allemands et les Américains" , explique Greet Dekocker (SafeShops.be). "

Et, sachant que nos sites sont le plus souvent disponibles en français, en néerlandais et en anglais, il y a sans doute une piste à explorer avec une version en allemand" , assure-t-elle.