Sparkx : "plusieurs millions d'euros" pour ce nouveau parc d'attractions belge qui allie sport et réalité virtuelle
Les futurs tarifs d'entrée sont confidentiels mais devraient être "raisonnables".
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Publié le 03-02-2023 à 12h00
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Un parc d'attractions où l'on peut pratiquer pas moins de 50 sports différents ? C'est possible, et c'est en Belgique. Ou plus précisément, ce sera dès le printemps à Hasselt, à 1h15 de route à l'est de Bruxelles dans la province du Limbourg.
Tout est parti de l'idée de Mathieu Renier, qui a travaillé pendant 13 ans pour l'enseigne Decathlon dans le Plat pays et en France. Il raconte : "J'ai trois filles, et elles avaient toutes un mal fou à se décider à choisir un sport. Un jour c'était hockey, la semaine d'après danse, la semaine suivante tennis... De plus, en essayant de faire du badminton avec elles, je me suis rendu compte qu'il était vite difficile de jouer tous ensemble à cause de nos âges et de nos niveaux divers. C'est la découverte d'un parc à thème sportif en Corée du Sud qui a fini par me convaincre de créer une telle structure chez nous."
"Plusieurs millions d'euros"
Il y a un an et demi, Mathieu Renier crée donc avec 5 autres collaborateurs la société Sparkx (pour "Sport Park Experience"), qui depuis gère les travaux du parc qui portera le même nom. Plusieurs "family & friends" ont investi dans le projet, dont le coût total s'élève à "plusieurs millions d'euros". Le parc prendra la forme d'un gigantesque hangard de 3 500 m² dans lequel il sera possible de pratiquer 50 sports différents toute l'année, y compris des sports d'hiver comme le ski, le patinage ou le biathlon ! "Du point de vue de la consommation énergétique ce ne sera pas hallucinant, nous avons fait les choses bien, précise Mathieu Renier, qui embraye : Le but est de pouvoir s'adapter à tous les niveaux. Chaque discipline aura au moins un niveau débutant, notamment pour les enfants, et un niveau intermédiaire. Pour certains sports, on pourra même s'entraîner en mode expert." Par exemple sur le terrain de baseball, les enfants recevront des balles lentes en mousse, tandis que les plus aguerris pourront s'amuser avec de véritables balles propulsées à plus de 80 km/h.

Les futurs tarifs d'entrée sont tenus confidentiels mais devraient être "raisonnables". On sait aussi qu'il existera une formule ponctuelle avec une entrée 1h, 2h ou une demi-journée, ainsi que des formules d'abonnement pour pouvoir permettre aux visiteurs qui n'habitent pas trop loin de s'exercer régulièrement. Des formules de réservation devraient être testées, mais le principe de base est d'attendre à chaque attraction que la place se libère.
Sports atypiques ou de l'extrême
"L'objectif est de permettre aux Belges de découvrir de nouveaux sports, pour le loisir, ou pour choisir sa discipline de prédilection à laquelle on n'aurait pas forcément pensé", appuie le CEO de Sparkx. Pour une pratique très fréquente ou pour les visiteurs qui habitent loin de Hasselt, chacun pourra ensuite décider de s'abonner à un club local. A noter que le lieu accueillera également écoles, entreprises et événements privés.

A sa venue, le visiteur se verra remettre un bracelet connecté qui permettra de collecter les données de ses performances sous forme de points. Ainsi, on pourra suivre sa progression à chaque nouvelle visite et adapter les équipements en fonction. Les sports disponibles vont des plus communs (football, tennis...) aux moins conventionnels (curling...) en passant par les sports d'adrénaline (parapente, wing suit, slackline...). Pour certaines disciplines, Sparkx intègre aussi une expérience "phygitale" (physique et digitale) grâce à la réalité augmentée. C'est par exemple le cas pour le hado, sport japonais où les joueurs se lancent des balles virtuelles.
Sparkx ne souhaite pas communiquer sur son objectif en termes de fréquentation, mais met en avant l'originalité de son offre. "Il existe des parcs similaires dans l'est de l'Asie, aux Etats-Unis et en Europe, mais pas avec une si grande variété de sports", conclut Mathieu Renier. A terme, Sparkx envisage d'ouvrir d'autres parcs dans les régions wallonne et bruxelloise, avec lesquelles "des discussions sont déjà en cours", et dans d'autres pays.
