Pensions complémentaires pour indépendants : "Ce qui s’annonce relève de l’hérésie absolue", dénonce l’UCM

Pierre-Frédéric Nyst, président de l’Union des classes moyennes, dénonce les mesures en discussion qui risquent de “saboter le deuxième pilier des pensions pour les indépendants et dirigeants de sociétés”.

Pierre Frederic Nyst  UCM
Pierre Frederic Nyst, président de l'UCM. ©JEAN LUC FLEMAL

Tout ce qu’on a vécu avec l’épisode des droits d’auteur, on est en train de le vivre avec les pensions complémentaires pour les dirigeants de société”, lâche Pierre-Frédéric Nyst, président de l’Union des classes moyennes (UCM). On nous avait dit il y a bien longtemps, les pensions légales des indépendants étant plus faibles que dans les autres régimes : “souscrivez des pensions complémentaires !”. Et les indépendants ont donc acheté des actions, de l’immobilier, ou souscrit ce qu’on appelle des assurances dirigeant d’entreprise (EIP, engagement individuel de pension, NdlR) pour leurs vieux jours. Or, les ministres des finances Van Peteghem et des pensions Lalieux veulent détricoter tout cela. Et ce qui s’annonce relève de l’hérésie absolue. Ajoutez à cela que le fisc a devancé les changements législatifs, et contrôle à tout va, et les indépendants et dirigeants de société ont l’impression qu’on fait marche arrière. L’incitation à contribuer au deuxième pilier des pensions n’existerait plus”, estime le patron de l’UCM.

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