Le patrimoine arménien en grand danger au Karabakh

Depuis la défaite de 2020, des universitaires scrutent vidéos et images satellites pour estimer l’étendue des dommages aux églises, stèles, tombes de l’enclave arménienne. Ils ont tous en mémoire ce qui s’est passé au Nakhitchevan.

Christophe Lamfalussy
Olivier Papegnies (Photo)
Ces trois images satellites montrent comment, au Nakhitchevan, un cimetière arménien a été finalement recouvert par un monument gigantesque et un musée consacrés au drapeau azerbaïdjanais. Le  "State Flag Square and Museum" a été inauguré en 2014. La plupart des destructions ont eu lieu à partir de 1997, après la première guerre du Karabakh.
Ces trois images satellites montrent comment, au Nakhitchevan, un cimetière arménien a été finalement recouvert par un monument gigantesque et un musée consacrés au drapeau azerbaïdjanais. Le "State Flag Square and Museum" a été inauguré en 2014. La plupart des destructions ont eu lieu à partir de 1997, après la première guerre du Karabakh. ©D.R.

De Yerevan jusqu’aux États-Unis, des universitaires scrutent des images satellites et des vidéos. Ils ont en commun une passion pour le patrimoine arménien. Et leur constat est dramatique : des centaines de tombes, églises, stèles et statues ont été détruites ou endommagées dans les territoires reconquis en 2020 par les forces azerbaïdjanaises au Nagorno-Karabakh. Leur inquiétude est grande : et si un nouveau génocide culturel avait, dans un silence absolu, commencé dans cette terre ancestrale arménienne diaboliquement offerte en 1921 par Staline aux communistes azerbaïdjanais ?

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