Nicolas Colsaerts de retour sur le circuit : une vraie renaissance!
Rétabli de sa maladie rénale rare, le Bruxellois renoue avec la compétition, jeudi, lors de l'Open du Pays de Galles.
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Publié le 02-08-2022 à 14h42
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Il ne cache pas son bonheur. Ce jeudi, sur le parcours gallois du Celtic Manor, Nicolas Colsaerts, 39 ans, déposera sa balle sur le tee n°1 d’un tournoi du DP World Tour. Il retrouvera l’ambiance du circuit et exercera à nouveau son métier de golfeur professionnel. “C’est forcément un moment très fort et très intense” confie-t-il.
Flash-back. Zoom-arrière. Novembre 2021. Au hasard d’un rendez-vous médical de routine à Dubaï, le Bruxellois apprend qu’il souffre d’une maladie rénale rare qui attaque son système immunitaire : une néphropathie membraneuse primaire. Le coup est dur pour ce champion épicurien qui a toujours croqué la vie à pleines dents.
Huit mois plus tard, le revoici bon pour le service ! “J’ai passé des moments compliqués et angoissants avec de nombreux traitements très pointus, notamment à la clinique spécialisée Aviv à Dubaï. Mais j’ai toujours pu compter sur le soutien de ma famille et de ma femme Rachel qui m’a inculqué un moral d’enfer. Et au fond de moi-même, j’y ai toujours cru”.
Enfant de la balle, il n’avait jamais mis si longtemps le golf entre parenthèses. “Pendant un moment, il est même devenu carrément accessoire. Mais, là, je sens l’adrénaline monter. J’ai repris l’entraînement sérieux depuis plusieurs semaines. J’ai de bonnes sensations. Je dois encore faire preuve de prudence, notamment au niveau du régime alimentaire. Mais, physiquement, je me sens vraiment bien.”
C’est dire s’il arbore un grand sourire dans les coulisses du Celtic Manor, ce parcours où, aidé par le vent et la pente, il avait catapulté un drive à plus de 400 mètres en 2014 ! Un record inégalé…
Colsaerts a prévu de disputer quatre tournois (Galles, Tchéquie, Crans-Montana et Wentworth) avant de défendre, en septembre, son titre (remporté en 2019 avant le Covid) à l’Open de France. Largué dans les classements, il espère secrètement conserver sa carte sur le Tour. Au pire, grâce à son exemption médicale partielle, il aura accès à la plupart des tournois durant la première partie de l’année 2023. Mais, pour l’heure, il savoure juste le moment, trop heureux de retrouver sa passion et sa deuxième famille