Le cdH relance une proposition de service minimum dans les transports en commun

Pour les humanistes, il est toutefois exclu d'imposer un service minimum sans concertation avec les syndicats.

BELGA
Le cdH relance une proposition de service minimum dans les transports en commun
©Correspondants / Bruno Fahy

Le cdH va demander mercredi au parlement wallon la prise en considération d'une proposition de décret visant à assurer la continuité du service public dans les transports en commun wallons, un principe soutenu par le MR et qui démarque les humanistes au sein de l'Olivier. "Au cours de l'année écoulée, certaines grèves au sein des TEC ont manifestement entraîné un sentiment d'exaspération dans le chef de nombreux navetteurs", relèvent les auteurs de cette proposition, les députés Maxime Prévot, Dimitri Fourny, Christine Servaes, Damien Yzerbyt et Alfred Gadenne.

Selon eux, l'idée n'est pas de remettre en cause le droit de grève, "mais de le modaliser lorsqu'il vise des secteurs essentiels tel le transport public". Il doit également être mis en balance avec le droit fondamental du citoyen de pouvoir recourir de façon continue à un service public fourni par une entreprise publique financée par l'argent des contribuables, ajoute le texte. La proposition de décret vise à assurer la prestation de "services minimaux essentiels" en cas d'interruption des services du TEC.

Pour les humanistes, il est toutefois exclu d'imposer un tel service minimum sans concertation avec les syndicats. Mais au cas où la négociation n'aboutit pas, "le gouvernement wallon peut imposer l'application d'un service minimum".

Au cabinet du ministre de la Mobilité Philippe Henry, on fustige l'inconséquence du cdH, qui avait rejeté une proposition similaire en février dernier. Le ministre Ecolo souligne la priorité du modèle de concertation sociale.

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