Le fondateur du chatbot Eliza réagit à notre enquête sur le suicide d’un jeune Belge

Le fondateur de la plateforme mise en cause, basée dans la Silicon Valley, explique que, désormais, un avertissement est adressé aux personnes exprimant des pensées suicidaires.

Pierre-François Lovens
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Le fondateur de la plateforme utilisée par la victime admet que la "machine a eu un problème"... ©BELGA

Devenu très éco-anxieux, Pierre, un jeune Belge, a trouvé refuge auprès d’Eliza, nom donné à un chatbot utilisant la technologie de ChatGPT. Au terme d’échanges intensifs de six semaines, il s’est donné la mort. Face au drame vécu par son mari, Claire aurait pu se tourner vers la justice et attaquer la société qui développe la plateforme américaine de chatbots – basée sur la technologie “GPT” – sur laquelle Pierre dialoguait avec Eliza (pour être précis, il s’agit de la technologie GPT-J, développée par EleutherAI, et non de GPT-3 ou GPT-4 développée par OpenAI ; GPT-J, clone de ChatGPT, est accessible en open source). Pour des raisons qui lui sont propres, Claire y a renoncé.

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