"Quand je pars de chez moi, je dis au revoir à mon chien comme si c'était la dernière fois"

Jacques Besnard (à Genève)

Dans une trentaine de pays d'Afrique, l'homosexualité est considérée comme un crime ou un délit. C'est le cas notamment en Ouganda, où les lesbiennes, les gays, les bisexuel(le)s ou les trans sont contraints de vivre cachés ou de fuir leur pays. Kasha Jacqueline Nabagesera s'est toujours battue pour sa liberté, quitte à se faire virer de plusieurs lycées, voir son nom balancer dans la presse de caniveau, se faire insulter par des inconnus, risquer la prison ou une agression. C'est ce qui est arrivé à son ami militant David Kato, assassiné en 2011 à coups de marteau en raison de son orientation sexuelle. En sa mémoire et pour tous les membres de sa communauté, l'Ougandaise qui a lancé à 19 ans le premier mouvement LGBT de son pays, continue son combat malgré les menaces, en refusant de se faire plomber par la haine et la bêtise humaine. Kasha Jacqueline Nabagesera est l'Invitée du samedi de LaLibre.be.

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