Van Aubel et les Red Lions montent en puissance: "Nous jouons comme sur un ring de boxe par petits punchs"
Les Red Lions ont livré une 2e mi-temps parfaite et ont encore élevé d’un cran leur niveau de jeu assurant leur 1re place.
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Publié le 29-07-2021 à 22h48 - Mis à jour le 30-07-2021 à 15h51
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Les Red Lions utilisent les 5 matchs de la phase de poules pour arriver en grande forme lors du quart de finale dimanche. Après 4 rencontres, ils ont signé le parcours parfait au niveau du marquoir mais aussi de leurs objectifs. Ils ont affiché un niveau standard contre les Pays-Bas la semaine dernière lors de leur première sortie. À partir de cette rencontre, ils construisent sans cesse. Tantôt l’attaque, tantôt le milieu, tantôt le pc, tantôt le gardien, chaque secteur de jeu a connu ses moments forts.
Le Canada, un opposant assez faible, a pu mesurer le degré de maîtrise des Red Lions.
Face aux Nord-Américains, le premier quart-temps était déjà remarquable au niveau de la circulation et des combinaisons même si la finition faisait défaut. Les récupérateurs captaient la lumière.
Un froid est tombé lorsque Pearson, d’une belle percée et d’un tir éblouissant, avait répondu au goal sur pc d’Hendrickx. "Nous avons grandi dans le match", analyse Victor Wegnez. "En première mi-temps, nous avons bien combiné, mais nous avons mis du temps à entrer dans la partie. Le Canada était bien structuré."
Après la pause, Shane McLeod avait adapté quelques curseurs, notamment en évitant plus l’axe. La puissance physique des Reds a ensuite fait la différence. C’était au tour des attaquants de capter la lumière. Comme face aux Pays-Bas, les Lions ont dégoûté leur adversaire d’Outre-Atlantique entre les 35 et 45e minutes.
"À ce moment-là, nous avons surtout fait la différence sur un plan physique", nous expliquait Shane McLeod. "Nous avons pris le dessus car nous étions plus forts et plus rapides. Notre structure a été solide."
Victor Wegnez était, aussi, très satisfait de cette deuxième mi-temps remportée 7-0. "Physiquement, nous avons pris l’ascendant. Le Canada n’a pas tenu le rythme. Je suis fier de voir qu’il est impossible de désigner un homme du match car toute l’équipe a fait preuve d’une solidarité remarquable. C’est l’équipe qui est mise en avant."
Le travail physique de Mick Beunen est vraiment le héros de ce tournoi. Les Belges ne souffrent pas de la chaleur même s’ils sortent du terrain lessivés.
"Nous avons abattu une grosse charge de travail", poursuivait Victor Wegnez. "Nous nous sommes bien acclimatés. Nous avons fait les réajustements nécessaires."
La première place est déjà acquise vu les faux pas de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Grande-Bretagne. Le goal-average ne sera plus nécessaire pour les champions du monde.
La différence de buts était de toute façon plus que favorable aux Red Lions grâce à Alexander Hendrickx, qui a inscrit 3 nouveaux goals contre le Canada. Le sleeper caracole en tête du classement des buteurs avec 9 roses en 240 minutes de jeu, soit un but toutes les 26 minutes.
"Moi, je vois surtout les 9 buts marqués contre le Canada par différents buteurs. Nous partageons l’amour sur le terrain. Personne n’est occupé avec lui-même. Nous prenons le temps de construire avec patience jusqu’au moment où notre entrée de cercle fera mal."
Et Victor Wegnez de conclure : "C’est bien beau de tout gagner en phase de poules, mais le tournoi ne commencera que dans quelques jours. Il faudra gagner ce quart de finale sinon nous repartirons sans rien."
Les Red Lions ont gagné le droit de voir la Grande-Bretagne comme un dernier match de préparation en vue du quart de finale de dimanche.
Scénario le plus probable : face à l’Espagne en 1/4
Le puzzle se met bien en place pour les Red Lions. Jeudi, ils ont atomisé le Canada pour se ménager un goal-average hyperpositif. Dans la foulée, l’Allemagne s’est inclinée contre l’Afrique du Sud (3-4). Comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont partagé l’enjeu, les Red Lions sont assurés de terminer en tête de la poule B. Ils joueront le 4e de la poule A en quarts dimanche. Seule certitude, ils éviteront d’office l’Australie et l’Inde (1 & 2), ce qui était le plan. Trois scénarios sont possibles. 1. Scénario plus probable. Si on part du principe que l’Espagne perd contre l’Australie et qu’il y a un vainqueur dans le match Nouvelle-Zélande - Argentine, les Lions affronteront l’Espagne.
2. Scénario possible. Si la Nouvelle-Zélande et l’Argentine partagent, nous jouerions contre l’Argentine à condition que l’Espagne ne prenne pas un point contre l’Australie.
3. Scénario peu probable. Si l’Espagne bat l’Australie et la Nouvelle-Zélande gagne contre l’Argentine, nous affronterions la Nouvelle-Zélande.