Un professeur de l'ULiège tient des propos polémiques en fin de cours: “Je m’en bats la qu*** au plafond jusqu’à production d’étincelles”
Ces propos fleuris ont créé une polémique du côté de Liège.
Publié le 04-02-2023 à 10h42 - Mis à jour le 04-02-2023 à 12h46
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C’est du côté de l’université de Liège que nous vient cette polémique. Un professeur de Biochimie et de Physiologie a tenu des propos assez déplacés en plein cours.
Pour Monsieur Rogister, qui est également vice-doyen à la recherche en Faculté de Médecine, c’est la polémique assurée. Les faits semblent remonter au second quadrimestre de l’année scolaire 2021-2022, selon nos confrères de Sudinfo.
Alors qu’il reste peu de temps au cours du professeur Rogister, celui-ci rappelle à ses étudiants que lui seul décide de l’heure de fin. “Nondidjeu de bordel, bande d’impatients, je vous ferais remarquer qu’il n’est pas 30. J’ai encore droit de vie et de mort sur vous pour trois minutes. Je peux vous faire chier à mort pour trois minutes encore”, balançait l’enseignant de l’université de Liège.
Durant ces trois dernières minutes, l’homme continue sa tirade évoquant le prochain cours, qui sera “très important et très compliqué”. “Vous faites ce que vous voulez. Vous venez ou pas, j’en ai rien à kicker, j’en ai rien à branler… Je m’en bats la queue au plafond jusqu’à production d’étincelles, ok ? Que ce soit bien clair”, déclarait le scientifique.
Excuses présentées
Cette vidéo n’a d’ailleurs pas été filmée en direct. C’est grâce à la rediffusion de la leçon sur l’intranet que la vidéo a été capturée par des élèves. Après la parution de l’extrait l’exposant, le professeur Rogister s’est excusé.
”En complément du message adressé émanant de la Rectrice, Mme Anne-Sophie Nyssen, je tiens simplement à préciser que je regrette ces propos qui, quel que soit le contexte qui m’a amené à les tenir, restent inacceptables. Je présente dès lors mes excuses à ceux qui auraient pu être choqués”, a-t-il annoncé en précisant qu’il ne souhaitait pas donner plus de réponses aux médias, confient nos confrères de Sudinfo.