"Étudiante en archéologie, j’ai pleuré quand j’ai vu Pompéi de mes propres yeux lors de mon Erasmus"

Pauline garde un très bon souvenir de son Erasmus à Naples dont elle est revenue en juillet 2023. Elle partage ses meilleures anecdotes.

Le témoignage de Pauline, étudiante en archéologie, à propos de son Erasmus à Naples (Italie)
Le témoignage de Pauline, étudiante en archéologie, à propos de son Erasmus à Naples (Italie) ©dr

Dans notre série hebdomadaire “Mon Erasmus”, des étudiantes et étudiants nous racontent comment ils ont vécu leur Erasmus, leurs réussites mais aussi leurs difficultés.

Pauline, 23 ans, est en dernière année de master en Archéologie de l'Italie et des Provinces romaines. Au cours de ses études, elle a eu l’occasion de faire un Erasmus à Naples. “J’avais beaucoup de cours sur l’Italie et ses provinces. Mon mémoire portait sur une civilisation préromaine en particulier. L’Italie était donc un choix évident.”

Pourtant, au départ, la jeune femme n'avait pas envisagé de faire un Erasmus. Elle s’est finalement laissée tenter et elle ne le regrette absolument pas. “J’ai eu des cours poussés en étruscologie ou en archéologie de Pompéi et Herculanum. J’ai aussi eu accès à beaucoup de livres que je n’aurais pas pu consulter en Belgique. J’ai mis à profit mon Erasmus pour bien avancer sur mon mémoire en master 1.”

Pauline n’a toutefois pas fait que travailler, elle a également profité de son Erasmus pour voyager à travers le pays. “C’était très intense.”

Qu’est-ce qui l’a marquée lors de son Erasmus en Italie ?

À son arrivée à Naples, l’étudiante s’est tout de suite rendue compte que le foot est une véritable religion. “Lors des matches, il y a des drapeaux partout. Presque tout le monde porte son maillot. Tout le monde suit ça, c’est vraiment un lien qui les unit. Maradona est une vraie légende. Il y a des photos de lui chez les gens. J’ai été baignée dans cet enthousiasme. Je suis d’ailleurs allée voir un match et je m’y suis intéressée davantage.”

A contrario, elle a aussi expérimenté le style de vie napolitain qu’elle décrit comme agité mais aussi nonchalant. “J’ai souvent eu l’impression d’être trop organisée, trop rigide. Eux, ils sont plus cool. Ma famille est originaire de la région de Naples donc elle m’avait prévenue, et je l’ai remarqué une fois sur place. J’ai par exemple eu des difficultés à avoir les infos dont j’avais besoin dans l’unif où j’étais. Le planning n’était pas clair, ils ne me donnaient pas les papiers dont j’avais besoin. J’ai dû me débrouiller par moi-même pour tout et aller chercher l’information. Ça m’a procuré pas mal de stress. Ils ont aussi une façon de conduire particulière. Mais on finit par s’y habituer. Je ne me suis jamais sentie en insécurité dans les quartiers où j’ai été. A la fin, je traversais les rues 'à la napolitaine'.”

Pauline, lors de son Erasmus en Italie.
Pauline, lors de son Erasmus en Italie. ©dr

Quelle anecdote marquante lors de son Erasmus en Italie ?

En tant qu’étudiante en archéologie, voir Pompéi de ses yeux lui a procuré énormément d’émotions. “J’en ai pleuré”, dit-elle. “J’en ai été éblouie. J’avais étudié Pompéi dans mes cours mais voir tout ça devant moi a été une expérience incroyable. C’était un peu la récompense pour tout ce que j’avais donné dans mes examens. Le site est tellement riche que j’ai continué à apprendre des choses à chaque fois que j’y suis allée.”

Elle se souvient également de la belle surprise que lui ont faite les amies qu’elle venait juste de rencontrer. “J’ai pris un cours d’italien sur place avant de commencer mes cours. J’y ai rencontré deux filles. Quand elles ont compris que mon anniversaire était tout proche, elles ont organisé quelque chose. Elles sont venues chez moi le jour J avec un bouquet de fleurs et du chocolat. C’était très émouvant parce qu’on se connaissait depuis quelques jours seulement. J’ai été très touchée.”

Quels conseils pour un Erasmus à Naples ?

Pauline conseille de venir à l’avance pour se débarrasser de la paperasse. “Moi, j’étais là un mois en avance, c’est peut-être beaucoup, mais je conseille quand même d’anticiper. Prendre le temps de s’acclimater à la vie sur place avant les cours m’a fait beaucoup de bien.”

L’étudiante recommande vivement de prendre quelques cours d’italien. “Grâce à une bonne mineure en études italiennes, j’ai pu mieux les aborder en italien. Ils voyaient que je faisais l’effort donc étaient plus enclins à m’aider.”

Au niveau des examens, Pauline conseille aux futurs étudiantes et étudiants de bien se renseigner sur la manière dont ils fonctionnent. “J’ai appris assez tard qu’il y avait plusieurs dates d’examens et qu’on pouvait repasser l’examen plusieurs fois tant qu’il y avait toujours des dates de disponible. Chez eux, c’était la norme de le passer plusieurs fois alors que je n’étais pas du tout habituée à ça.”


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