"Rien n'indique qu'un missile sol-air a abattu l'avion de Prigojine": les dernières informations sur le crash

Le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, est décédé dans un "accident d'avion", ce mercredi 23 août. Le mystère plane toujours sur les causes du crash de l'appareil.

Le controversé patron de Wagner n’est plus. Evguéni Prigojine a perdu la vie ce mercredi 23 août dans un crash d’avion. La scène a fait le tour de la toile, mais ce n’est pas tant les images impressionnantes qui ont retenu l’attention du public que les circonstances dans lesquelles ce crash est survenu. Cela faisait bientôt deux mois que le virulent homme fort de Wagner avait marché vers Moscou avec ses troupes. S’il s’était ravisé, la mutinerie avortée avait laissé des traces dans sa relation avec Vladimir Poutine.

Beaucoup avaient d’ailleurs prédit la mort à venir de Prigojine après sa tentative de rébellion. “Une tasse de thé chaud au polonium l’attend”, avait estimé Nicolas Gosset, chercheur à l’Institut royal supérieur de défense (IRSD), à La Libre.

Certains pays n’ont donc pas hésité à la suite de ce crash à faire part de leurs doutes quant au fait que Prigojine soit réellement décédé dans un “accident d’avion”. A raison ? Retrouvez les dernières informations ci-dessous.

21h10: Rien n'indique qu'un missile sol-air a abattu l'avion de Prigojine, selon le Pentagone

Rien n'indique qu'un missile sol-air a abattu l'avion transportant le patron du groupe paramilitaire russe Wagner Evguéni Prigojine, a affirmé jeudi le Pentagone.

L'armée américaine ne dispose "d'aucune information indiquant qu'un missile sol-air" était impliqué dans le crash de mercredi, a déclaré le porte-parole Pat Ryder.

Les informations faisant état de l'utilisation d'une telle arme sont "inexactes", a-t-il ajouté.

Le général Pat Ryder a dit ne pas pouvoir communiquer d'informations sur les causes du crash, qui font l'objet de nombreuses spéculations.

Mais les Etats-Unis pensent que ce dernier a causé la mort d'Evguéni Prigojine, a-t-il précisé. "Nous estimons, en nous basant sur un certain nombre de facteurs, qu'il a probablement été tué."

Aucun des passagers n'a survécu, mais les autorités russes n'ont pas encore formellement annoncé la mort du chef de Wagner, les corps n'ayant pas été identifiés.

Jeudi, le président Vladimir Poutine a cependant parlé au passé de son ex-allié au "destin compliqué".

18h20: Poutine confirme la mort de Prigojine

Dans une allocution vidéo diffusée par le Kremlin, Poutine est finalement sorti du silence. Il a confirmé la mort du patron de Wagner, avant de présenter ses condoléances aux victimes du crash d'avion. "Prigojine était un homme talentueux [...] qui a commis des erreurs dans sa vie”, a notamment déclaré le président russe, qui était jusqu'ici resté silencieux.

Il a affirmé que l'enquête sur l'accident se poursuivait, mais qu'elle prendrait du temps.

17h: Le silence de Poutine

Les autorités russes n'avançaient jeudi aucune piste expliquant le crash de l'avion qui a vraisemblablement tué la veille le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, nourrissant les spéculations quand à l'assassinat de celui qui était devenu l'ennemi du Kremlin.

Aucun haut responsable russe n'a commenté l'évènement. Le président Vladimir Poutine, qui avait qualifié Evguéni Prigojine de "traître" lors d'une tentative de coup de force en juin, n'a pas évoqué le sujet lors d'apparitions publiques mercredi soir et jeudi matin.

16h55: La France ironise sur le taux de mortalité élevé parmi les proches de Poutine

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a réagi jeudi avec ironie à la disparition présumée d'Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner, en notant que "le taux de mortalité parmi les proches de Poutine est particulièrement élevé".

16h : La mort de Prigojine ne change pas grand-chose pour la sécurité régionale, dit la Lituanie

La mort présumée du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, "ne changera pas grand-chose" en ce qui concerne la sécurité régionale, a estimé jeudi le président lituanien, soulignant que des membres de ce groupe de mercenaires étaient toujours présents en Biélorussie.

15h45: "Je penche vers la piste la plus évidente"

Une enquête a été ouverte pour infraction aux règles de la sécurité aérienne. Des agents du Comité d'enquête, un puissant organe d'investigations, étaient déjà sur place moins de 24 heures après la chute de l'avion.

Mais ni le Kremlin ni le ministère de la Défense ne se sont exprimés.

Wagner n'a plus de compte officiel depuis le 26 juin et la dernière publication d'un audio de Prigojine. Mais les comptes proches de ce groupe évoquent la piste d'un tir de missile(s) sol-air S-300, une allégation à ce jour non démontrée.

L'hypothèse a été avancée dans les minutes qui ont suivi l'information sur le crash. Le compte Grey_Zone évoquait dès mercredi soir des "traces blanches caractéristiques de la défense antiaérienne dans le ciel" sur une vidéo d'amateur présentée comme celle montrant l'avion en train de tomber, qui n'a pu être formellement vérifiée par l'AFP.

Sur d'autres images, cette fois authentifiées, on pouvait voir la chute en spirale de l'appareil dans lequel se trouvait Prigojine.

Même la patronne du groupe médiatique RT, Margarita Simonian, a semblé privilégier la piste de l'assassinat, tordant le cou à une rumeur selon laquelle le mercenaire le plus connu de la planète a voulu orchestrer sa fausse disparition.

"Parmi les pistes débattues, celle de la mise en scène. Personnellement, moi je penche vers (la piste) la plus évidente", a-t-elle écrit.

15h21: En Russie, des partisans du groupe Wagner rendent hommage à Prigojine

"Un père", "un frère". Des habitants de Saint-Pétersbourg sont venus rendre hommage jeudi matin à Evguéni Prigojine. Son bagout, sa verve agrémentée de vulgarité, son nationalisme sans concession et ses dénonciations débridées de l'incompétence de l'élite militaire avaient fait de lui un personnage culte pour certains.

À l'ombre du bâtiment de verre où Wagner a établi son QG dans l'ex-capitale impériale russe, ses partisans défilaient donc jeudi pour déposer des œillets rouges, des roses ou des écussons frappés de la tête de mort qui constitue le logo du groupe armé.

Ici, on n'évoque pas sa rébellion, le fait que Poutine l'avait renié, ni les causes possibles de la chute de l'avion le transportant avec ses proches collaborateurs, dont le chef opérationnel de Wagner, Dmitri Outkine.

Les badauds parlent par contre volontiers de leur affection quasi-filiale pour ce chef de guerre passé par les colonies pénitentiaires soviétiques, puis ayant fait fortune dans la restauration, avant de servir le Kremlin sur les champs de bataille et en menant des campagnes de désinformation en ligne.

14h43: "Ce qui est sûr c'est que nous n'avons rien à voir avec cette situation", affirme l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que Kiev n'avait "rien à voir" avec la mort présumée du patron de Wagner, Evguéni Prigojine, dans un crash d'avion la veille en Russie, sous-entendant que le Kremlin était responsable.

"Ce qui est sûr c'est que nous n'avons rien à voir avec cette situation. Je pense que tout le monde comprend qui est concerné", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse, interrogé sur ce crash d'avion.

13h53: Le Premier ministre polonais ne cache pas son inquiétude

Mateusz Morawiecki a affirmé lors d'une conférence de presse que "Wagner représentait désormais une menace encore plus grande". "Cette armée de mercenaires sera à présent dirigée par Vladimir Poutine. Chacun peut décider lui-même si la menace va augmenter ou diminuer, mais selon moi c'est une question rhétorique", a-t-il précisé.

13h41: Un témoin du crash raconte la scène

Vitaly Stepenok a raconté à Reuters ce qu'il a vu ce mercredi au moment du crash de l'avion, transportant le patron de Wagner. Ce dernier a d'abord entendu une forte détonation, ce qui l'a poussé à vite sortir de sa maison. "D'habitude, lorsqu'une explosion se produit au sol, on entend un écho, mais là, c'était juste une détonation, j'ai levé les yeux et j'ai vu de la fumée blanche", a-t-il rapporté à Reuters. "Une aile s'est envolée dans une direction (...). L'avion n'a pas piqué du nez, il a plané." L'homme s'est ensuite rendu sur les lieux. A son arrivée, il ne reste plus grand chose de l'appareil en feu. "Des gens étaient déjà présents. Ils ont sorti quelqu'un, ou plutôt les restes de cette personne."

13h18: "Pas un hasard" que "le monde entier regarde vers le Kremlin"

La cheffe allemande de la diplomatie a estimé jeudi que ce n'était "pas un hasard" que tout le monde soupçonne le Kremlin d'être derrière la mort présumée du patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine lors du crash de son avion privé.

"Ce n'est pas un hasard que le monde entier regarde maintenant vers le Kremlin quand un ex-proche de Poutine en disgrâce tombe littéralement subitement du ciel deux mois après avoir tenté une rébellion", a déclaré Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse à Berlin, soulignant un système "dictatorial" en Russie "basé sur la violence en interne et à l'extérieur".

12h52: L'UE observe la prudence sur le sort de Prigojine

L'Union européenne est restée prudente jeudi sur le sort du patron du groupe paramilitaire russe Wagner Evguéni Prigojine, annoncé mort mercredi soir dans le crash d'un petit avion privé en Russie, du fait du manque de fiabilité des informations provenant de ce pays. "Presque rien de ce qui vient de Russie n'est crédible" en cette période, a commenté Peter Stano, porte-parole de la Commission européenne pour les affaires étrangères, lors du point presse de la mi-journée.

"Nous avons vu les informations sur le crash d'un avion dans lequel seraient morts Evguéni Prigojine, chef du groupe Wagner, ainsi que des membres de son entourage et de l'équipage, mais comme beaucoup d'autres choses en Russie, il est très difficile pour nous de le vérifier". Le porte-parole souligne que l'influence négative des activités de Wagner à travers le monde ne s'arrête pas à l'un de ses dirigeants.

12h45: Le corps de Prigojine aurait été identifié par un commandant de Wagner

Selon la chaîne Telegram "VChK-OGOU", qui se montre plutôt fiable, les corps de Prigojine et de Outkine auraient été identifiés par un commandant de Wagner. Ce sont notamment une particularité à la main de Prigojine et les tatouages de son second qui ont permis d'identifier les deux hommes, selon eux.

12h36: Une analyste pense à son tour que Poutine est derrière le crash de l'avion

L'analyste politique russe Tatiana Stanovaya a estimé à son tour qu'il y avait de bonnes raisons de penser que Poutine était impliqué dans l'accident qui a causé la mort de Prigojine. Quoi qu'il en soit, les gens y verront "un acte de représailles et de vengeance", a-t-elle estimé. "Et le Kremlin ne s'opposera pas particulièrement à ce point de vue." L'experte a expliqué que "Prigojine incarnait l'humiliation politique de Poutine".

12h06: L'Allemagne appelle à la prudence face aux "conclusions hâtives" sur la mort de Prigojine

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a enjoint jeudi de ne pas tirer de conclusions hâtives sur le sort du patron de Wagner, Evguéni Prigojine, probablement mort dans un crash d'avion en Russie. Mme Baerbock a néanmoins affirmé que l'incident démontrait une fois de plus qu'"un système, un pouvoir, une dictature construits sur la violence, ne peuvent que recourir à la violence en interne". La ministre a également rappelé que Evguéni Prigojine et son organisation de mercenaires étaient responsables d'actes atroces "contre le peuple ukrainien et dans plusieurs pays d'Afrique".

Interrogée sur l'avenir de Wagner, Annalena Baerbock a exprimé sa crainte que "la Russie poursuive son jeu cynique, avec ou sans Wagner, non seulement en Ukraine, mais surtout en Afrique".

11h37: "Une seule question à se poser: pourquoi est-ce arrivé si rapidement ?"

Un expert de la Russie a affirmé à CNN qu'aucune force russe n'aurait pu orchestrer cet "accident" sans l'autorisation de Vladimir Poutine. "Il n'y a qu'une seule question à se poser: pourquoi est-ce arrivé si rapidement", a poursuivi l'expert. "(...) C'est arrivé avant même que Poutine ne puisse détruire l'influence de Prigojine en Afrique. Le timing est étrange, mais je pense que c'est lié à l'Afrique justement. On a vu que Prigojine voulait réaffirmer son contrôle sur le continent africain où il s'est rendu dernièrement. Ça a précipité la décision de Poutine."

11h20: Poutine "a peur de son propre peuple", affirme un conseille du ministre ukrainien de la Défense

Un conseiller du ministre ukrainien de la Défense a réagi à la mort de Prigojine, en le qualifiant de "terroriste". Il a également estimé que son décès était "un nouveau signe que la Russie étaient en train de devenir un Etat défaillant dirigé par un terroriste qui a peur de son propre peuple".

11h08: Vladimir Poutine va s'exprimer une deuxième fois au sommet des Brics

Après une première apparition vidéo, le président russe va prendre la parole dans quelques instants. Lors de son premier discours, M. Poutine n'avait nullement mentionné l'accident qui a causé la mort d'Evguéni Prigojine.

11h05: Un accident orchestré par les services secrets russes ?

Des sources de la défense britannique estiment que c'est le FSB (successeur du KGB) qui serait responsable de l'accident qui a causé la mort du patron de Wagner.

10h49: "Tout porte à croire que Poutine l'a éliminé", affirme l'ancien patron du MI6

L'ancien patron du MI6 (service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni) s'est exprimé à la BBC sur le décès de Prigojine. Selon Sir John Sawers, "tout porte à croire que Poutine l'a éliminé". S'il est resté prudent précisant qu'on ne peut jamais être certain des faits avec la Russie, il a ajouté que le président russe "avait réaffirmé son contrôle".

10h41: Les images du crash

Peu de temps après l'annonce de l'"accident" ayant causé la mort du patron de Wagner des images du crash ont circulé sur les réseaux sociaux.

10h25: Dmitri Outkine, le mystérieux combattant décédé dans le crash de l'avion de Prigojine

Fan du IIIe Reich, l’ancien commandant du renseignement militaire russe Dmitri Outkine a donné son nom de guerre au groupe paramilitaire "Wagner". Selon l’Agence fédérale du transport aérien, Dmitri Outkine figurait au côté d'Evgueni Prigojine parmi les passagers de l'avion qui s'est écrasé ce mercredi. Retrouvez son portrait ici.

10h14: Poutine s'est exprimé par vidéo mais n'a pas mentionné le décès de Prigojine

Le président russe a pris la parole via vidéoconférence au sommet des Brics. A aucun moment, le chef du Kremlin n'a parlé de l'accident d'avion de ce mercredi 23 août.

10h04: Une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien", suite au crash de l'avion qui a tué le patron de Wagner. "Une équipe d'enquêteurs a été envoyée sur les lieux (...) pour établir les causes de l'accident", a indiqué dans un communiqué le Comité d'enquête russe.

9h39: Des témoins feraient part de deux explosions

Selon des informations de la BBC, des témoins du crash rapporteraient avoir entendu deux explosions au moment du crash. "J'ai vu un certain nombre de vidéos dans lesquelles des témoins expliquent avoir entendu deux explosions, concluant que l'avion avait été abattu", explique le journaliste du média chargé de traiter l'information russe. Le média rapporte toutefois qu'il s'agit là d'informations qui n'ont pas encore pu être confirmées à l'heure actuelle.

9h35 : L’Ukraine estime qu’il s’agit d’un “signal de Poutine”

Un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a sous-entendu que M. Prigojine a pu être éliminé par le Kremlin.

”L’élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après (leur) tentative de coup d’Etat est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024”, a-t-il écrit sur X (ex Twitter), estimant que “Poutine ne pardonne à personne”.

 L’an passé, Vladimir Poutine avait signé un décret de mobilisation partielle fin août, juste avant la première contre-offensive ukrainienne.
Vladimir Poutine ©AFP 

9h26 : Paris évoque “des doutes raisonnables” sur “les conditions” du crash aérien

Le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran a estimé jeudi que des “doutes raisonnables” existaient sur “les conditions” du crash aérien dans lequel le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l’origine d’une rébellion en juin en Russie, est présumé mort. Alors que le président américain Joe Biden a estimé mercredi que “peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose”, M. Véran, interrogé sur France 2, a abondé : “c’est par principe une vérité qu’on peut établir”.

”On ne connaît pas encore les conditions dans lesquelles ce crash a eu lieu. On peut avoir des doutes raisonnables”, a fait valoir le porte-parole du gouvernement, sans explicitement évoquer la marque du Kremlin sur cet accident qui aurait coûté la vie à Evguéni Prigojine, son adjoint et huit autres passagers au nord-ouest de Moscou.

9h23 : “Nous n’avons pas de mots”

Tôt jeudi, près de Kujenkino, des policiers bouclaient l’entrée de la zone du crash, tandis que des personnes se recueillaient à Saint-Pétersbourg devant le siège de Wagner, déposant des écussons du groupe paramilitaire, des fleurs rouges et des bougies, selon des photographes de l’AFP.

”Nous n’avons pas de mots”, a déclaré à l’AFP devant le mémorial improvisé un homme masqué apparemment membre de Wagner, portant une casquette et un sweat-shirt avec le logo de l’organisation et appelant à soutenir “Evguéni Viktorovitch (Prigojine) et tous nos commandants”.

9h07 : Le mystère reste entier quant aux circonstances dans lesquelles ce crash a eu lieu

Alors que la présence d’Evguéni Prigojine dans l’avion qui s’est écrasé ce mercredi ne faisant aucun survivant semble se confirmer, le mystère plane toujours quant aux conditions dans lesquelles ce crash a eu lieu. La France comme les Etats-Unis ont fait part de leurs doutes quant au fait qu’il s’agissait réellement d’un accident.

8h58 : “Un meurtrier qui ne manquera à personnes”, affirme Svetlana Tikhanovskaïa

La meneuse de l’opposition bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, a espéré sur X que “sa mort (puisse) démanteler la présence de Wagner au Bélarus”, un pays allié de Moscou, qualifiant Prigojine de “meurtrier” qui “ne manquera à personne”.

(Avec AFP)

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