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Rue en plein confinement, avec des personnes masquées à cause de la pandémie de coronavirus

La pandémie de coronavirus en Belgique et dans le monde : toute l'actualité sur la crise sanitaire, les chiffres, le confinement, etc.

Les symptômes du coronavirus

Le nouveau virus provoque une infection respiratoire (pneumonie, septicémie, voire choc toxique) chez les patients contaminés. Concernant les symptômes du coronavirus, les signes cliniques sont des difficultés respiratoires (toux sèche, essoufflement...), une grande fatigue, une myalgie et/ou de la fièvre (plus de 38,1°C). Un tiers des personnes infectées présentent également une détresse respiratoire (ou “dyspnée”). Des symptômes d'anosmie et/ou de dysgueusie ont également été constaté chez presque neuf patients sur 10. Ces pertes de goût et d'odorat peuvent perdurer après la guérison. Un cas de perte auditive a également été enregistré comme effet secondaire du covid-19. D'autres symptômes sont recensés par le site belge officiel info-coronavirus.be : courbatures, fatigue, nez bouché, mal de gorge, diarrhée, etc. La transmission interhumaine se fait par voie aérienne, via les micro-gouttelettes contenues dans la respiration ou la toux des patients malades, mais le virus peut également se propager par contact manuel, que ce soit via la personne infectée ou un objet qu'elle aurait touché. C'est pour cette raison qu'il est recommandé de se tenir à 1,5 mètre les uns des autres, de porter un masque et de se laver les mains régulièrement.

Un vaccin contre le Covid-19

Actuellement, cinq vaccins différents ont vu le jour : ceux d'AstraZeneca, de Janssen, de Pfizer/BioNTech, de CureVac et de Moderna. Des doses de chacun de ces vaccins ont été commandées par l'Union Européenne et la Belgique et les demandes d'autorisation de mise sur le marché conditionnelle a été demandées. Le 21 décembre 2020, l'agence européenne des médicaments autorise officiellement le vaccin-candidat Pfizer/BioNTech.
 
Début janvier 2021, la Belgique commence une large campagne de vaccination contre le coronavirus. Les premiers citoyens belges à recevoir le vaccin sont les résidents et le personnel des maisons de retraite, les professionnels des soins de santé (infirmières et infirmiers, docteures et docteurs, etc.) et les personnes travaillant dans les hôpitaux (aide-ménagère, secrétaires, etc.). Ensuite, ce sont les personnes de plus de 65 ans qui sont vaccinées, suivies par celles de plus de 45 ans avec des comorbidités définies. Enfin, les personnes exerçant des fonctions sociales ou économiques essentielles. Après tous ces groupes définis, le reste de la population belge a été vaccinée progressivement, sans ordre défini. Rappelons que le vaccin Covid est gratuit et n'est administré que sur base volontaire, en Belgique. 

La pandémie de Covid-19 en Belgique

Le nouveau coronavirus a forcé la Belgique à se confiner dès le 12 mars 2020, date à laquelle l'horeca et les écoles ont commencé à fermer leurs portes. Le déconfinement, commencé dès le 3 mai, avait été une étape cruciale dans l'évolution de la lutte contre le coronavirus en Belgique. C'est pour cette raison qu'une équipe de 10 experts avait été mise sur pied pour réfléchir à la meilleure manière de gérer ce processus, que de nombreux belges attendaient depuis plus d'un mois et demi. Cette team est appelé le GEES : le Groupe d'Experts chargé de l'Exit Strategy, c'est-à-dire de la stratégie de déconfinement. On y retrouvait des noms devenus célèbres, dont certains ont quitté le groupe en cours de route : Erika Vlieghe, Marc Van Ranst, Emmanuel André, etc. Les rapports créés par ces derniers sont transmis au Conseil National de Sécurité qui décide alors ou non de les suivre, partiellement ou entièrement. Néanmoins, dès fin septembre-début octobre 2020, la seconde vague de coronavirus oblige le gouvernement à reprendre des mesures sanitaires drastiques et un reconfinement partiel (fermeture de l'horeca, couvre-feu, limitation des contacts à 4 personnes toutes les deux semaines, etc), puis total (fermeture de tous les commerces non-essentiels, restriction de la bulle à une personne par foyer, télétravail obligatoire, couvre-feu, etc.). En avril 2021, les premières mesures de déconfinement voient le jour : l'autorisation des voyages non-essentiels, la réouverture des magasins non-essentiels et des métiers de contact, etc. Depuis août 2021, les mesures de confinement ont été levées et la vie sociale et professionnelle a repris peu à peu.

Le masque : l'objet 2020

Les masques sont devenus l'objet indispensable de 2020. Les initiatives personnelles fleurissent de part et d'autre : qu'on veuille faire son masque soi-même ou l'acheter, les idées, tutos, points de vente et initiatives solidaires ne manquent pas. L'Etat Belge a d'ailleurs mis à la disposition de chacun des citoyens belges 2 masques en tissus, ainsi que 2 filtres. Selon le virologue Mr. Van Gucht, un masque en tissu peut être porté pendant un jour (environ 8h). Ensuite, il devra être lavé et décontaminé : pour cela, un passage en machine de 30 minutes à 60°C est suffisant. Il est également possible de faire bouillir le masque. La durée de vie totale d'un masque dépend de la qualité de son tissu et de la manière dont il résistera aux lavages. La procédure pour mettre son masque est également importante : il faut avant tout se laver soigneusement les mains au savon pendant 30 secondes au minimum. Ensuite, le masque doit être appliqué de sorte à recouvrir le nez et la bouche, jusqu'au menton. Une fois placé, il ne doit plus être touché, à moins de repasser au préalable par un lavage de main en règle. Le masque est obligatoire dans certains lieux fermés et publics en Belgique.

La "naissance" du coronavirus

Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l'animal source du coronavirus serait la chauve-souris, soupçonnée dès le début de l'épidémie. Celle-ci héberge le virus sans tomber malade pour autant. Ici, le génome du coronavirus et celui qui circule chez les chauves-souris sont similaires à 96%. Cependant, ce virus ne peut se fixer sur les récepteurs humains et doit donc passer par un "animal intermédiaire". Pour le SRAS, c'était la civette ; pour le Coronavirus, c'est le pangolin. Ce dernier est donc l'espèce réservoir (ou "réservoir à virus"). En épidémiologie animale et en infectiologie, ce terme désigne l'être vivant qui assure la survie d'un agent pathogène transmissible à l'homme en l'hébergeant. En effet, le virus est ici identique à 99% à celui qui touche l'Homme. Du pangolin était vendu sur le marché de Wuhan, sur lequel sont apparus les premiers cas confirmés de contagion. Ensuite, la contagion interhumaine a pris le relais.

La famille du coronavirus

« Coronavirus » est en fait le nom de la famille du virus, qui regroupe notamment deux autres épidémies infectieuses : le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère en 2002, aussi appelé SARS-cov) et le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient, en 2012). Le SRAS, tout d'abord nommé "pneumonie atypique", a également débuté en Chine, à Hong Kong, et est similaire génétiquement au 2019-nCov, même s'il est moins contagieux. Ses symptômes ? Diarrhée, forte fièvre, malaise, mais surtout... symptômes respiratoires. Le MERS-cov, quant à lui, est identifié pour la première fois en avril 2012, en Arabie Saoudite, puis s'est étendu à la péninsule arabique et a également touché la Corée du Sud :  en 2015, on comptait 1293 patients infectés et 458 personnes décédées, répartis dans plus de 25 pays différents. Le virus provient directement des dromadaires et se transmet à l'homme par simple contact.

Covid, coronavirus, Sars-cov-2 : d'où viennent ces noms et comment les employer correctement ?

Épidémie, pandémie ?

La présence habituelle d'une maladie dans une région géographique donnée s'appelle l'endémie : la plupart des maladies infectieuses sont des endémies. Si une endémie connaît une croissance rapide dans une zone géographique et temporelle donnée, elle devient alors une épidémie - c'est le cas de Zika ou même de la grippe. L’épidémie se propage rapidement à cause de sa grande contagiosité. L'épidémie devient une pandémie lorsqu'elle se développe sur un large territoire, voire sur plusieurs continents : par exemple, le SIDA ou la fièvre hémorragique Ebola. Le coronavirus, covid-19, a été requalifié par l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, en pandémie le 11 mars 2020.

Le Coronavirus : épidémie mondiale

La propagation du coronavirus est aujourd'hui mondiale et aucun pays n'a été épargné. Dans le monde, depuis le début de la pandémie jusque fin août 2021, selon les rapports épidémiologiques, 4,45 millions de décès dû au Covid-19 et pas moins de 213 millions de cas de contaminations au coronavirus avaient été comptabilisés. La propagation du coronavirus connaît des augmentations et des baisses successives en fonction des mesures sanitaires prises par les gouvernements et les responsables de la santé publique des différents pays. 

Les conséquences d'une alerte mondiale

Outre son impact au point de vue sanitaire, le covid-19 a également eu un grave impact économique et social. En effet, la fermeture pendant plusieurs mois des commerces et de l'horeca, en même temps que la mise à l'arrêt de la plupart des métiers de service, ont eu un impact important sur la vie économique des belges. De plus, des conséquences psychologiques dues au confinement ont impacté de nombreux Belges et pourraient nous toucher sur le long terme. Enfin, les enfants, adolescents et étudiants n'ont pas pu suivre leur scolarité normalement durant presqu'un an et demi: des examens ont été annulés ou organisés en ligne, des cours donnés à distance, etc. Paradoxalement, durant le confinement, les maternités ont recensé moins de prématurés. De nombreux autres effets secondaires du coronavirus sont à prévoir, en Belgique et ailleurs. Et ce, sans doute, pour plusieurs mois encore.

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